Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 048 Mai 1948
  • Servir. T. III : La guerre, septembre 1939-19 mai 1940

Servir. T. III : La guerre, septembre 1939-19 mai 1940

T. A., « Servir. T. III : La guerre, septembre 1939-19 mai 1940  » Revue n° 048 Mai 1948 - p. 706-707
Auteur(s) de l'ouvrage : Général Maurice Gamelin Éditions Plon, 1947 ; 533 pages

Ce livre est le troisième et dernier volume des mémoires publiés par l’ancien généralissime de mai 1940, sous un titre modeste mais habilement calculé pour décourager dès l’abord toute critique malveillante. L’auteur nous a, d’ailleurs, prévenus que ce n’était là qu’un extrait de la « contribution personnelle » qu’il se proposait d’apporter aux historiens de l’avenir.

Malheureusement, ainsi que l’a fait remarquer avec pertinence un critique autorisé à propos du récent ouvrage de Joseph Caillaux, le propre des mémoires est que leurs auteurs ne fixent qu’à leur point de vue les affaires du temps où ils ont vécu et qu’ils abondent toujours dans leur propre sens, qui est sens unique. Et si nous en croyons l’accueil réservé aux deux premiers volumes de sa plaidoirie, le général Gamelin, malgré tout le talent qu’il aura déployé dans la présentation des documents et des faits, éprouvera quelque peine à convaincre ses contemporains. Ils se sont trouvés mêlés de trop près eux-mêmes aux événements.

S’appuyant sur des déclarations, plus ou moins contrôlables à l’heure actuelle, du général Guderian, l’auteur s’efforce d’abord de détruire la « légende » de la supériorité écrasante des forces allemandes en chars : l’article du colonel de Cossé-Brissac de la Revue de Défense nationale (juillet 1947, p. 75) semble avoir mis le point final à cette discussion.

Le chapitre intitulé : « L’offensive pour la Pologne » nous expose les modalités de cette bataille à la frontière lorraine : courte avance et rapide repli, sorte de pas de deux, qui a laissé aux participants une impression si mortifiante et a fait aussitôt, en Europe, s’interroger avec anxiété tous ceux qui s’efforçaient encore de croire à notre puissance militaire.

Le général Gamelin n’aime pas beaucoup cette expression : « la drôle de guerre », il tente de nous persuader qu’il n’en a pas compris le vrai sens, un sens qui le gène évidemment. Quand on fait la guerre, on se bat. Et le peuple français, à l’intérieur comme aux armées, se souvenant de 1914, ne comprenait pas pourquoi on ne se battait pas. Malgré son manque d’enthousiasme, pouvait-il deviner et admettre que, si nous restions immobiles derrière la ligne Maginot et une frontière soi-disant neutre, c’était parce que – si l’on veut en croire l’explication du général Roton dans un livre récent – nous manquions des obus de rupture propres à percer les ouvrages de la ligne Siegfried !...

Toutes les doctes et abondantes considérations qui suivent, dans Servir, sur le problème de la Belgique, celui des Balkans, sur l’attaque allemande en Norvège et enfin la bataille de la Meuse, nous rappellent un peu les surprises des généraux autrichiens devant la stratégie inattendue et foudroyante de Bonaparte en Italie et les explications pénibles qu’ils tentèrent vainement d’accréditer sur leurs défaites.

Il est bien tard pour préparer la victoire dans les jours qui suivent la mobilisation. Les premières batailles d’une campagne se jouent avec l’outil forgé dans la paix. Or, nous ne pensons pas que, dans les années qui ont précédé immédiatement le conflit, ce soit un autre que le général Gamelin qui ait eu la charge de la préparation intellectuelle, morale et matérielle de l’armée française.

Quand les faits ont parlé – et fort brutalement – il est bien difficile de réussir à leur faire dire le contraire après coup. Un chef militaire – fût-il un grand capitaine – ne saurait être toujours heureux à la guerre. Mais si le sort lui a été contraire et si ses combinaisons n’ont pas été couronnées par le succès, il a tout à gagner en ne reniant, pas ses responsabilités, en n’accusant pas ses subordonnés – qu’il a choisis lui-même – et en gardant dans sa retraite un silence plein de modestie et de dignité.

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.