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  • Revue n° 784 Novembre 2015
  • La fin de l’État-Nation ? De Barcelone à Bagdad

La fin de l’État-Nation ? De Barcelone à Bagdad

Jérôme Pellistrandi, « La fin de l’État-Nation ? De Barcelone à Bagdad  » Revue n° 784 Novembre 2015 - p. 125-126
Auteur(s) de l'ouvrage : Jean-François Daguzan CNRS Éditions, 2015 ; 64 pages

La fin de l’État-Nation ? De Barcelone à Bagdad

L’État-Nation, dont la France se veut un modèle à vocation universelle, semble aujourd’hui largement remis en cause, voire rejeté comme base d’organisation d’une société dans son espace géographique. Jean-François Daguzan, directeur-adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), nous propose ici dans un court essai, une réflexion passionnante et pertinente sur la crise de l’État-Nation. Ainsi, en simplifiant à l’extrême, au Sud, dans des espaces structurés par la colonisation, il y a clairement une interrogation sur certaines frontières et pour certains, un refus désormais clairement affiché du modèle d’État importé de l’Occident.

Les fractures et les décompositions alimentées par les échecs et les frustrations comme au Levant, aboutissent à une instabilité majeure et à la dislocation d’États comme la Syrie ou l’Irak. La volonté américaine en 2003 d’imposer la démocratie par la force a échoué et a abouti sur une catastrophe humaine et politique, aggravée depuis l’été 2014 par la violence barbare de l’État islamique. Et à l’État de type occidental, des formes anciennes sont redevenues centrales comme les tribus ou les clans et les ethnies. Et de fait, il faut bien admettre que le Levant post-colonial a désormais vécu et que la déstructuration de cet espace géographique est loin d’être achevée. Or, cet état de fait ne concerne pas que le Proche et Moyen-Orient ou encore la Libye, mais aussi l’Europe où les tendances centrifuges s’affirment de plus en plus comme en Catalogne par rapport à l’Espagne castillane, ou les Flamands en Belgique par rapport à la Wallonie. Le repli identitaire et le sentiment de payer pour aider des régions périphériques plus pauvres, comme le Mezzogiorno italien ont accéléré ce désenchantement par rapport à l’État, souvent réduit à quelques aspects régaliens ne suscitant guère l’intérêt des opinions publiques plus enclines au repli identitaire.

D’autres régions du monde connaissent également ce désenchantement de l’État-Nation mais sans pour autant voire toutes les tentatives de récession, y compris armées, réussies. Le Myanmar (Birmanie) ou le Sri Lanka ont ainsi brisé militairement leurs rébellions. En Amérique latine, les luttes internes comme en Colombie, avec les Farc, n’ont pas abouti à des créations d’États indépendants, même si des zones éparses échappent encore au contrôle des autorités gouvernementales.

On peut aussi se poser la question pour la France, archétype de l’État-Nation construit depuis le XIIe siècle par la royauté puis par la Révolution, l’Empire et la République avec une vision centralisatrice et parisienne à peine remise en cause. Or, aujourd’hui, la société française confrontée à la mondialisation et à la perte du sens civique, semble également s’interroger sur son identité profonde, au point de susciter un débat douloureux, hésitant entre unité et multiculturalisme identitaire, le tout dans une angoisse quasi séculaire du déclassement géopolitique de notre pays.

À cela, se rajoute le retrait de l’État y compris dans sa dimension géographique avec la réduction de la présence physique de ses services publics dans certaines zones vouées à une marginalisation accélérée et donc à une méfiance accrue vis-à-vis de l’autorité de l’État (1). La question reste posée, y compris dans le cadre de l’« après Charlie ».

Quel est donc l’avenir ? Vers le statu quo ou vers de nouvelles formes étatiques allant du modèle supranational à la « cité-État » ? Sachant que le modèle de l’Union européenne est, lui aussi, remis en cause entre crise grecque, montée des populismes et des égoïsmes nationaux face aux récents flux migratoires.

Cette crise de l’État-Nation oblige donc la France à revoir ses fondamentaux et à l’État de reproposer aux citoyens un vrai projet fédérateur.

Jean-François Daguzan contribue ici avec efficacité à ce débat essentiel alors qu’une nouvelle page politique va s’ouvrir d’ici le printemps 2017. ♦


(1) Cf. Christophe Guilluy : La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires ; Flammarion, 2014.

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