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  • Revue n° 793 Octobre 2016
  • Varsovie : un Sommet finalement mesuré

Varsovie : un Sommet finalement mesuré

Olivier Kempf, « Varsovie : un Sommet finalement mesuré  » Revue n° 793 Octobre 2016 - p. 32-38

Le Sommet de l’Otan à Varsovie devait concilier des approches différentes dans une ambiance de crise avec d’une part le refroidissement avec la Russie et de l’autre la lutte contre le terrorisme islamiste. Au final, ce Sommet a su ménager la « chèvre et le chou ».

Varsovie: A Summit Finally Measured

The NATO Summit at Varsovie had to reconcile different approaches in an atmosphere of crisis with, on one hand the increasing frigidity of relations with Russia, and on the other, the fight against Islamic terrorism. In the end, this Summit knew how to navigate this “goat and the cabbage” dilemma.

L’Alliance atlantique a tenu son dernier Sommet des chefs d’État et de gouvernement les 8 et 9 juillet 2016 à Varsovie. Le symbole était fort puisque c’est dans cette même ville que l’URSS fit signer, il y a plus de soixante ans, le pacte de Varsovie qui liait ses propres alliés contre l’Otan. Il y avait donc un possible parfum de revanche, certains alliés de l’Otan l’espéraient même. D’ailleurs, à écouter la tonalité des discours tenus au cours du premier semestre 2016, on pouvait craindre un Sommet très dur et antirusse. Ce n’est pas ce qui est finalement advenu et les résultats ont été mesurés. Certes, l’observateur a croulé sous le nombre de déclarations annexes (une dizaine) ou même sous le nombre d’articles de la déclaration principale (139). Comme s’il fallait mentionner chaque sujet, chaque zone, chaque « problème » au moyen d’un paragraphe plus ou moins lénifiant. On attribuera cela à la « diplomatie », puisque le travail de l’Alliance consiste aussi (d’abord ?) à trouver un consensus acceptable par chacun, faisant donc une place convenable à chaque priorité de tel ou tel, trouvant un point moyen entre deux positions irréconciliables, au prix souvent de l’affadissement, du délayage, du manque de cohérence. Pourtant, pour qui sait lire entre les (nombreuses) lignes, le Sommet a été moins ambigu qu’il n’en a l’air. Cela s’est vu dans les rapports de l’Alliance face à l’Est, face au Sud et face à elle-même.

L’Alliance face à l’Est

L’Alliance a fait face, lors du Sommet de Varsovie, à la difficulté évidente de ses rapports avec la Russie. Or, beaucoup avait déjà été décidé au Sommet précédent, au pays de Galles, en septembre 2014. La Russie venait alors d’opérer son coup de force contre l’Ukraine en annexant la Crimée et en soutenant les séparatistes du Donbass. Les événements s’étaient déroulés depuis février 2014 et l’Alliance avait donc eu quatre mois pour s’adapter et présenter un plan cohérent : ce fut une NRF (force de réaction rapide) renforcée, avec un « fer de lance » ultra déployable constitué par la Force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF) ou la création de six petits postes de commandements à vocation logistique (un par État balte, un en Bulgarie, Pologne, Roumanie). Bref, dès l’été 2014, l’Alliance avait donné les gages de réassurance, au double sens psychologique (cela rassure) et stratégique (je donne des gages à ma promesse de solidarité).

Dès lors, la question à Varsovie était la suivante : que faire de plus ? D’un côté, en effet, les alliés orientaux (États baltes, Pologne, Roumanie principalement) soutenus par quelques alliés occidentaux (Canada et Royaume-Uni notamment) continuaient d’insister sur la persistance de la « menace russe », sur l’effort de rénovation de défense pratiqué par Moscou, sur la constitution de bulles A2/AD (anti accès et déni de zone), sur la guerre hybride menée de main de maître par les Russes, sur la persistance de la crise en Ukraine… De l’autre, les modérés constataient que l’effort de défense russe n’atteignait qu’à peine le dixième de l’effort allié, que la Russie avait juste entamé sa modernisation militaire et avait de multiples fronts à couvrir, qu’elle était finalement bien utile sur un théâtre annexe, la Syrie, que si les séparatistes du Donbass étaient repoussants, le gouvernement à Kiev n’était pas aussi transparent qu’on l’aurait souhaité… Autrement dit, s’il y avait un problème russe (et il y aura toujours un problème russe de l’Alliance, compte tenu de la géographie), il ne s’était pas aggravé depuis deux ans. Il fallait donc éviter un renforcement trop massif, réaffirmer la réassurance tout en ouvrant légèrement la porte à Moscou. Équation compliquée et finalement résolue grâce à toute une série de manœuvres byzantines où les diplomates excellent.

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Plan de l'article

L’Alliance face à l’Est

L’Alliance face au Sud

L’Alliance face à elle-même

 
 

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