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  • Revue n° 795 Décembre 2016
  • Mussolini, un dictateur en guerre

Mussolini, un dictateur en guerre

Jérôme Pellistrandi, « Mussolini, un dictateur en guerre  » Revue n° 795 Décembre 2016 - p. 131-132
Auteur(s) de l'ouvrage : Max Schiavon Perrin, 2016 ; 250 pages

Mussolini, un dictateur en guerre

Le personnage politique que constitue Mussolini reste encore aujourd’hui un sujet de controverse et de polémique. Contrairement à Hitler, dont personne de sensée ne peut en faire le moindre éloge, le Duce apparaît toujours dans une certaine ambiguïté. Son parcours, de l’anarchisme socialiste au fascisme conservateur, et un certain redressement accompagné d’une modernisation de l’Italie, de 1922 à 1940, ne suscite pas la répulsion absolue que constitue le nazisme.

Et il ne faut pas se voiler la face, il subsiste chez certains, en Italie notamment, une forme de nostalgie pour la période du fascisme avant l’alignement fatal sur Berlin à la fin des années 1930. La littérature sur le dirigeant italien est donc abondante, couvrant tous les aspects de l’individu et de sa politique. Il manquait – du moins en français – une étude du personnage sur le volet militaire (1), en particulier dans la conduite de la guerre.

Ce livre comble cette lacune avec la double expertise de son auteur, militaire et historien. En effet, il était indispensable d’avoir cette double approche pour mieux comprendre sur le plan politique, mais aussi sur le plan tactique, le fiasco militaire du régime fasciste à partir de juin 1940 et comment les choix opérés par le dictateur ont accéléré la chute de son régime. Il faut cependant retenir d’emblée un fait trop souvent occulté par la suite : même si la militarisation de la société italienne a échoué, globalement, les armées du pays, malgré de nombreux revers, n’ont pas eu le comportement lâche et médiocre que beaucoup leur ont attribué. Certes, il y a eu des débandades en Cyrénaïque ou encore sur la péninsule elle-même en 1943 face aux Alliés, mais globalement les échecs sont d’abord dus à l’impréparation générale, aux erreurs tactiques, au manque criant de logistique et à l’insuffisance des effectifs face à l’adversaire. Les responsabilités de ces échecs restent partagées entre Mussolini et le commandement italien qui, contrairement à ce qui s’est passé pour l’Allemagne nazie, Hitler confisquant ce rôle, a globalement conservé la conduite tactique des guerres imposées par le Duce. En effet, à la différence d’Hitler qui croyait en son génie militaire, Mussolini a certes conduit la politique étrangère mais sans pouvoir réellement s’immiscer dans le fonctionnement interne des armées qui ont conservé une grande autonomie sur le terrain.

L’auteur montre également que l’Italie, contrairement à l’Allemagne, n’était pas encore entrée dans une économie de guerre totale, accentuant de fait les échecs d’abord en Éthiopie puis en Albanie, dans les Balkans et en Afrique. Il n’y a pas eu de mobilisation de l’ensemble des ressources humaines et industrielles par Mussolini.

Mussolini a en effet surestimé les capacités de son armée, la volonté belliqueuse du peuple italien et sous-estimé tous ses adversaires, y compris les Éthiopiens. Par ailleurs, autant ses engagements, visant à donner à l’Italie une place à sa mesure sur l’échiquier européen, d’abord en Éthiopie et ensuite en Espagne pour soutenir la rébellion nationaliste dirigée par Franco, obéissent à ses projets stratégiques propres, autant par la suite Mussolini se retrouve à la traîne d’Hitler dont le mépris pour l’Italie – malgré la relative sympathie pour le Duce – n’a cessé de croître au cours de la guerre compte tenu de l’accumulation des défaites, au point de la traiter comme un pays occupé à partir de 1943. Cette humiliation a d’ailleurs profondément heurté les sentiments de la population qui n’a jamais été réellement germanophile et qui a vécu la progression des Alliés comme une libération, en particulier dans le Sud, avec le rôle de la Mafia.

Le choix de l’alignement inconditionnel sur Berlin a donc été fatal au régime fasciste et à son chef.

De plus, cet ouvrage, agréable à lire, apporte donc une réelle plus-value sur l’histoire contemporaine de l’Italie, en attendant le livre sur les relations France-Italie durant la Seconde Guerre mondiale. ♦


(1) Un équivalent au livre du regretté Philippe Masson (1928-2005) : Hitler chef de Guerre, Paris, Perrin, 2005.

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