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  • Revue n° 799 Avril 2017
  • L’aéronavale embarquée : une brève mise en perspective historique… (2/2)

L’aéronavale embarquée : une brève mise en perspective historique… (2/2)

Laurent Henninger, « L’aéronavale embarquée : une brève mise en perspective historique… (2/2)  » Revue n° 799 Avril 2017 - p. 91-95

La Seconde Guerre mondiale voit le développement de l’aéronavale embarquée avec l’affirmation du porte-avions comme capital ship et le développement de nouvelles tactiques navales où les progrès technologiques restent déterminants. Si le temps de la bataille décisive semble révolu, le porte-avions est devenu un outil stratégique et donc politique.

Naval Aviation at Sea: A Brief Historical Perspective(2/2)

World War II witnessed the development of naval aviation at sea with the assertion of aircraft carriers, such as “capital ship,” and the development of new naval tactics in which technological progresses remain decisive. If the time of decisive battle seems outdated, aircraft carriers have become a strategic, and therefore political, tool.

La Seconde Guerre mondiale va voir le triomphe du porte-avions, qui détrône le cuirassé en tant que Capital Ship. * L’air, déjà prolongement naturel de la mer, est alors pleinement intégré à la guerre navale, créant ainsi un véritable continuum des espaces fluides, depuis les profondeurs océaniques – avec le sous-marin, autre grand vainqueur de ce conflit, mais qui va devoir attendre l’après-guerre pour connaître sa révolution militaire avec la propulsion nucléaire – jusqu’aux immensités du ciel, où vont se déployer des armadas gigantesques d’appareils de toutes tailles et adaptés à un nombre grandissant de types de missions.

C’est dans le Pacifique que cette révolution militaire se réalisera pleinement, consacrant le triomphe d’une US Navy dont le porte-avions deviendra désormais le symbole. Pour autant, il convient de ne pas négliger les opérations aéronavales de l’Atlantique ou de la Méditerranée, voire de la mer du Nord et même de l’Arctique, dans le cadre des convois d’armes à destination de l’URSS. Là, la Royal Navy fut souvent prépondérante, avec des porte-avions comme avec des appareils issus d’une tout autre doctrine que celle des Américains. Globalement moins performants, les bâtiments britanniques durent assurer seuls les missions aéronavales durant les trois premières années de la guerre, car l’US Navy n’entrera en action sur ces théâtres qu’en 1942, après l’entrée en guerre des États-Unis à la suite de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. Face aux flottes et aux aviations basées à terre de l’Italie et surtout de l’Allemagne, les porte-avions britanniques et leur aviation embarquée payèrent le prix fort, mais avec héroïsme et efficacité, d’autant que cette supériorité britannique – rappelons que ni les Allemands ni les Italiens ne possédaient ce type de bâtiments – fut alors bien mince. Et elle le devint encore plus après la sortie de facto de la guerre de la flotte française, majoritairement ralliée à Vichy. Les pages les plus glorieuses, mais aussi les plus déterminantes, de cette épopée furent alors les convois destinés à ravitailler Malte, point stratégique d’une absolue nécessité pour maintenir la liaison avec l’ensemble de l’Empire britannique, notamment le canal de Suez et les Indes, mais aussi l’audacieux raid des biplans torpilleurs du porte-avions HMS Illustrious sur la flotte italienne au mouillage à Tarente, raid qui sera abondamment étudié par l’état-major de la marine japonaise et servira de modèle à celui sur Pearl Harbor. Enfin, l’autre théâtre sur lequel la Royal Navy dut se battre dans des conditions difficiles et dont l’enjeu était vital pour Londres fut l’escorte des convois d’armes en provenance d’Amérique à travers l’Atlantique Nord. Il y apparut bien vite que les grands porte-avions étant trop rares et trop coûteux pour être construits en nombre suffisant au regard du caractère gigantesque – et permanent – de cette tâche ; il convenait de construire des porte-avions d’escorte, bien plus petits et n’emportant qu’un nombre réduit de chasseurs-bombardiers, mais capables d’assurer une couverture continue au-dessus des convois dans le but de les protéger des sous-marins et des avions de reconnaissance à longue portée de l’Axe. Dès lors, si le problème de la protection des convois n’était pas encore totalement réglé, une grande partie du chemin en direction de sa résolution venait d’être accomplie. Il le sera totalement avec la multiplication des bases terrestres d’où des patrouilles d’aviation maritime à long rayon d’action achèveront de couvrir tout l’Atlantique Nord – et même central – de façon permanente. Les attaques des sous-marins allemands chuteront alors de façon spectaculaire. La preuve était faite que l’aéronavale dans toutes ses composantes – embarquées ou non, car toutes deux étaient complémentaires – était devenue l’élément central de la guerre sur mer.

De l’autre côté du monde, deux puissances situées de part et d’autre du plus grand océan de la planète en venaient enfin aux mains, aboutissement logique des décennies précédentes, durant lesquelles elles avaient été sur une trajectoire de collision. L’enjeu était la domination du Pacifique lui-même, bien sûr, mais au-delà, de l’Extrême-Orient asiatique. Américains comme Japonais s’étaient depuis longtemps préparés à ce choc, mais ce furent les premiers qui avaient poussé cette préparation le plus loin. Depuis 1906, c’est-à-dire dès les lendemains de la victoire japonaise sur la Russie, l’année précédente, l’US Navy n’avait jamais cessé de travailler à son « plan de guerre Orange », l’améliorant et le perfectionnant sans cesse, en y intégrant toutes les innovations technologiques, mais aussi en en suscitant d’autres. C’est à partir de ces travaux que les Américains avaient compris qu’il convenait de se préparer à une guerre d’attrition longue dans laquelle il n’y aurait pas de « bataille décisive », laquelle demeurait le fantasme ultime de l’état-major de la marine impériale japonaise. De ce fait, les planificateurs nippons avaient fait bâtir une marine entièrement orientée vers ce but. Puissante, moderne, splendide, elle allait montrer toutes les faiblesses d’une force faite pour frapper un grand coup, et l’on pourrait ajouter : et un seul… Elle était donc fragile et manquait de souffle, notamment dans le domaine aéronaval.

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