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  • Revue n° 801 Juin 2017
  • Histoire militaire - L’Armée d’Orient (1915-1918)

Histoire militaire - L’Armée d’Orient (1915-1918)

Claude Franc, « Histoire militaire - L’Armée d’Orient (1915-1918)  » Revue n° 801 Juin 2017 - p. 195-197

Military history–The Oriental Expeditionary Force (1915-1918)

Lorsque la situation générale sur le front occidental débouche sur une impasse tactique du fait de la stabilisation des fronts fin 1914, Franchet d’Espèrey, qui avait séjourné dans la région avant-guerre, charge son chef d’état-major, le général de Lardemelle de planifier l’engagement d’une armée complète à cinq corps d’armée depuis Salonique pour se joindre à l’armée serbe dans le cadre d’une offensive majeure contre l’Autriche. Soumise au président de la République, cette option en mode indirect est discutée en conseil des ministres, mais se trouve rejetée catégoriquement par le GQG qui, demeurant fidèle à sa stratégie en mode direct, ne veut se séparer d’aucun moyen au moment où il planifie, quant à lui, les offensives d’Artois et de Champagne.

C’est l’échec des Dardanelles et surtout l’entrée en scène de la Bulgarie dans le camp des Puissances centrales qui vont modifier la donne. Totalement encerclée, la Serbie ne peut tenir tête à une offensive conjointe austro-bulgare, ces derniers étant soutenus par les Allemands. En effet, dans la disparition de la Serbie, Falkenhayn voit la possibilité d’établir une continuité territoriale avec son allié ottoman. Pour recueillir une armée serbe en déroute, Venizelos, Premier ministre grec, donne son aval au débarquement d’un corps expéditionnaire franco-britannique à Salonique, de manière à ce qu’il puisse s’engager vers la Serbie en utilisant la voie naturelle de la vallée du Vardar. Le roi de Grèce, dont l’épouse est la propre sœur du Kaiser, n’a pas été consulté dans cette décision, ce qui augure mal des relations à venir avec lui. Cinq divisions britanniques et trois françaises sont dirigées sur la Thessalie depuis les Dardanelles et le général Sarrail, fraîchement débarqué de son commandement d’armée par Joffre, en reçoit le commandement. Le recueil de l’armée serbe s’avère vite un leurre, les Serbes étant contraints par l’offensive bulgare de retraiter vers l’Albanie au cours d’une véritable Anabase. C’est dans un état de dénuement complet que les restes de cette armée atteindront Corfou. Dans l’impossibilité de remplir sa mission de recueil, Sarrail a replié ses moyens sur ce qui deviendra sous peu le camp retranché de Salonique.

En France, un débat stratégique oppose Briand, nouveau président du Conseil, à Joffre. Le premier souhaite maintenir la présence française en Grèce du Nord pour inciter la Roumanie et, pourquoi pas, la Grèce à rallier les rangs de l’Entente. Joffre, pour sa part, n’y voit qu’une dispersion des moyens préjudiciable au front occidental. Quant à Kitchener, obnubilé par la défense de Suez, il souhaite replier les divisions britanniques sur l’Égypte. Comme souvent lorsque des positions s’affrontent, c’est le statu quo qui l’emporte. Le front d’Orient va s’imposer dans les faits.

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