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  • Revue n° 818 Mars 2019
  • 120 ans d’École supérieure de Guerre (2/2) : 1920-1992

120 ans d’École supérieure de Guerre (2/2) : 1920-1992

Claude Franc, « 120 ans d’École supérieure de Guerre (2/2) : 1920-1992  » Revue n° 818 Mars 2019 - p. 77-82

À l’issue de la Grande Guerre, l’École supérieure de Guerre tombe dans un formalisme qui va perdurer jusqu’aux années 1930. À partir de 1947, l’ESG va s’adapter aux conflits modernes, d’abord ceux de la décolonisation avant de prendre en compte la dissuasion nucléaire. De 1876 à 1992, plus de 8 000 officiers sont passés à l’ESG.

One Hundred and Twenty Years of the Senior War College(2/2): 1920-1992

After the Great War, the École supérieure de Guerre (ESG—Senior War College) took on a structural formality which continued into the nineteen-thirties. From 1947 and thereafter, the ESG adapted to contemporary conflicts, those connected to decolonisation in particular, and later took nuclear deterrence into consideration. Between 1876 and 1992, over 8,000 officers attended the ESG.

À l’issue de la Grande Guerre, l’École supérieure de Guerre, tout auréolée de la victoire, rouvre ses portes dès 1919. Mais, comme les postulants n’avaient manifestement pas eu le temps de se lancer dans les deux années de préparation du concours, l’admission s’est faite « sur titre ». C’est ainsi que Juin, alors aide de camp de Lyautey – ça aide ! – a pu intégrer l’École largement en avance sur ses camarades de promotion. Il n’en a d’ailleurs pas conservé un souvenir ému, ce qui ne l’empêchera pas, comme on le verra, d’y revenir à deux occasions comme instructeur. Rentrent en 1919, outre cette 41e promotion sur titre qui effectuera un cursus complet de deux ans, également les survivants de la 40e qui avaient été reçus au concours 1914 (sur les 92 officiers admis, 40 ont été tués) et qui n’effectueront qu’un stage de quelques mois.

Le brusque rajeunissement des titulaires des plus hauts commandements devait déboucher sur un corollaire particulier : la mise en place d’un « magistère bleu horizon » sur l’armée jusque dans les années 1930, et en partie alimenté par l’École supérieure de Guerre : Pétain demeure vice-président du Conseil supérieur de la guerre jusqu’en 1931, soit jusqu’à soixante-quinze ans. Debeney, son plus fidèle disciple commande l’École de Guerre avant d’exercer les responsabilités de chef d’état-major de l’Armée (1). Quarante ans après, le général Beaufre, certainement l’officier le plus brillant de sa génération, juge ainsi son passage à l’École militaire (2) entre 1927 et 1929 : « La guerre de 1914-1918, codifiée par Pétain et Debeney, avait conduit à tout placer sous le signe de barèmes, d’effectifs, de munitions, de tonnes, de délais, de pertes, le tout ramené au kilomètre courant. C’était technique et commode, voire rassurant, mais foncièrement faux ; on le vit bien en 1940… Les moindres réflexions sur les fronts de Russie, de Salonique et de Palestine en eussent montré l’inanité. Mais c’étaient là des fronts secondaires, sans intérêt pour l’armée française. »

Quelques années auparavant, en 1924, alors qu’il y était lui-même stagiaire, un certain capitaine de Gaulle n’y a pas non plus supporté le dogmatisme ambiant (3). Il y récoltera d’ailleurs les notes sévères de « a marqué son stage par une attitude de roi en exil ». Juin, quant à lui, déclarait non sans une certaine ironie que « l’outil de travail du stagiaire était le double décimètre pour vérifier que la portée de l’attaque n’excédait pas le double de la base de départ ».

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École supérieure de Guerre, tactique, commandement, formation, Foch

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