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  • Revue n° 838 Mars 2021
  • Rivalités de puissance, idéologies et multilatéralisme

Rivalités de puissance, idéologies et multilatéralisme

Thierry Montbrial (de), « Rivalités de puissance, idéologies et multilatéralisme  » Revue n° 838 Mars 2021 - p. 18-23

Les temps actuels sont turbulents avec des puissances impériales aux ambitions contradictoires et en rivalité, notamment sur le plan idéologique. La Chine se veut la première puissance mondiale d’ici 2049. La France doit poursuivre ses efforts pour que le projet européen sorte renforcé et propose un modèle cohérent de développement.

Rivalries of Power, Ideologies and Multilateralism

We live in troubled times in which rival imperialist powers pursue contradictory ambitions, particularly with regard to their ideologies. China is seeking to become the primary world power by 2049. France needs to continue its efforts so that the European project emerges stronger and proposes a coherent model for development.

La mondialisation est un phénomène récurrent de l’Histoire universelle. Depuis les temps modernes, il y eut celle issue des grandes découvertes, puis celle des poussées impériales du XIXe siècle, principalement européennes, mais aussi américaines. Dans les deux cas, il est facile d’établir le lien avec des révolutions économiques. La troisième mondialisation provient de la révolution des technologies de la communication et de l’information, d’abord dans le domaine militaire (années 1970), puis dans la finance (années 1980), avant de se diffuser dans l’économie et la société en général. La compétition qui en est résultée a abouti à la chute de l’URSS et à l’apparente victoire idéologique de la démocratie libérale et de l’empire américain.

Toutefois, et alors que dans le premier cas, la mondialisation s’est faite au profit exclusif des Européens ou de leurs descendants (les colons fondateurs des États-Unis), dans le second, l’Europe toujours, mais aussi les États-Unis en plein essor après la guerre de Sécession ne sont parvenus qu’à effleurer les grands pays de l’Asie de l’Est, dans l’aire civilisationnelle qu’on appelait Extrême-Orient : le Japon et la Chine. Les deux n’ont alors eu de cesse de rattraper ceux qui n’avaient pas réussi à les conquérir. Le premier prit son envol avec un siècle d’avance sur le second. L’empereur Meiji bénéficia d’une unité politique achevée et d’un parti réformateur solide et articulé. L’histoire du Japon entre 1868 et 1945 forme un tout cohérent, à travers même ses dérives. En Chine, les réformateurs ne parvinrent pas à s’imposer sous la dynastie Qing, déclinante. Ils durent attendre plus d’un siècle, après la réunification nationale effectuée sous le régime de Mao Zedong ; mais l’Asie de l’Est n’a rien d’une communauté. Si, depuis l’ère Meiji, le Japon a réussi à rattraper les Occidentaux, son rêve de domination s’est brisé sur son hubris et finalement sur Hiroshima et Nagasaki. À la suite de quoi, il est entré dans l’ordre américain issu de la Seconde Guerre mondiale. Depuis l’ère de Deng Xiaoping, la Chine a d’abord fait patte de velours vis-à-vis des Occidentaux dont elle avait besoin, comme d’ailleurs le Japon au début de l’ère Meiji. Aujourd’hui, la nouvelle Cité interdite affiche de plus en plus fermement son aspiration à la puissance, mais se garde des excès. En conséquence, contrairement au Japon, l’indépendance de la Chine n’est aujourd’hui entravée que par certaines insuffisances technologiques ou par ses déficits en ressources naturelles, autant de lacunes qu’elle veut à tout prix combler dans les prochaines années.

Le but de la Chine est d’être reconnue comme la première puissance mondiale à l’occasion du centième anniversaire de la victoire de Mao, en 2049. Les Chinois ont une revanche à prendre sur les Occidentaux, et ne s’en cachent pas. Que leur puissance soit alors hégémonique, que les États-Unis, l’Inde, les Européens et les autres leur reconnaissent la responsabilité de faire régner l’ordre mondial au XXIe siècle comme cela aura été plus ou moins réellement le cas pour l’Angleterre avec la Pax Britannica au XIXe siècle ou pour les États-Unis avec la Pax Americana au XXe, on ne peut pas ne pas se poser la question. À court terme, c’est-à-dire à l’horizon du mandat du couple Biden-Harris, l’intérêt commun des États-Unis et de la Chine est de tenter de jouer la carte de la « rivalité compétitive », pour reprendre l’euphémisme de ce grand forgeron d’expressions qu’est le professeur Joseph Nye. Pareille rivalité pourrait-elle déboucher, au lieu d’une hégémonie, sur un nouvel équilibre bipolaire structurellement stable ? À moyen terme, on ne peut exclure le risque d’un accident de parcours, risque dont la probabilité ira en croissant avec le temps. Sur la durée, l’enjeu majeur est Taïwan. Hong Kong est déjà perdu pour les Occidentaux. Naturellement, on ne peut pas exclure non plus que la Chine connaisse de sérieuses difficultés intérieures dans les temps à venir. Ses rivaux sont tentés de l’espérer, tout en redoutant qu’elle puisse cesser d’être le moteur de la croissance mondiale.

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rivalité, idéologie, puissance, Europe

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