Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 033 Février 1947
  • L'industrialisation de l'Algérie

L'industrialisation de l'Algérie

Robert Capot-Rey, « L'industrialisation de l'Algérie  » Revue n° 033 Février 1947 - p. 139-158

Dans l’image traditionnelle de l’Algérie, les palmiers et les futailles trônent au premier plan, dissimulant les champs de blé et les montagnes de fer. De hautes cheminées, de murs noircis par la fumée, de réseaux compliqués de câbles et de rails, il n’est pas question ici, et pour cause. À la veille de la guerre, l’Algérie ne comptait qu’un petit nombre d’entreprises industrielles travaillant sur une grande échelle. Si on excepte les usines à gaz, les usines électriques et quelques autres, la plupart d’entre elles, issues d’un atelier artisanal et demeurées entre les mains du fondateur, n’occupaient qu’un personnel restreint et ne possédaient qu’un outillage réduit, permettant tout au plus des réparations ou le montage de pièces importées. L’Algérie laissait à d’autres la transformation de ses ressources naturelles : tout le fer, tout le zinc était exporté, tout l’alfa vendu en Angleterre d’où il revenait sous forme de papier et le kieselguhr (terre d’infusoires) des environs d’Oran partait pour l’Allemagne où il était employé — nous l’avons appris depuis à nos dépens — dans des fabriques d’explosifs. Bref, après un siècle de colonisation française, l’Algérie ne possédait pas de grande industrie.

À vrai dire, cette situation ne lui était pas particulière ; on la retrouvait identique en Tunisie, au Maroc, en A. O. F., dans toutes les colonies françaises, Indo-Chine exceptée. Si quelques esprits chagrins le déploraient, le Français moyen s’en accommodait sans trop de regrets. Dans le cas de l’Algérie en particulier, il trouvait à cette carence deux explications qui lui suffisaient : absence de combustibles, absence de main-d’œuvre spécialisée. L’Algérie, en effet, ne possède qu’une mine de charbon, Ivenadsa, et cette mine est située à 770 kilomètres d’Oran, en plein désert. Les veines sont minces, fréquemment barrées de schiste ; avant la guerre, le prix de revient était si élevé, par rapport aux cours mondiaux, qu’on avait dû réduire l’extraction. On ne pouvait songer à remédier à cette pauvreté en houille avec les combustibles liquides, puisque l’Algérie ne produit pas de pétrole, ou si peu — 0,11 % de la consommation en 1939 — que ce n’est pas la peine d’en parler.

D’autre part la population musulmane, essentiellement rurale, n’est nullement préparée au travail de l’usine. Les Européens qui l’emploient la jugent d’ordinaire assez sévèrement : instabilité, nonchalance, manque de conscience professionnelle, sont les moindres reproches qui lui sont couramment adressés, et les observateurs les plus indulgents sont obligés de constater chez les indigènes de la campagne une inaptitude foncière à coordonner les gestes avec précision pour accomplir un travail auquel ils ne sont pas habitués. Dans ces conditions, la question paraissait jugée : l’Algérie n’avait pas la vocation industrielle. Cependant, à la réflexion, un doute pouvait naître sur cette condamnation. Si des pays comme la Suisse ou l’Italie ont pu se doter d’une industrie, ce n’est pas avec les ressources de leur sous-sol. Où le charbon fait défaut, on peut en importer, et l’importation paraît d’autant plus indiquée en Algérie que l’exportation du fer et des phosphates nécessite des tonnages importants, qui sont disponibles au retour pour le charbon. Il eût été parfaitement possible d’installer dans les ports algériens des usines consommatrices de charbon, comme cela s’est fait en France, à Caen et au Boucau [NDLR 2023 : à côté de Bayonne].

Il reste 92 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Industrie, Algérie française, AFN, Afrique du Nord, développement

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.