On ne mesure pas assez l’influence que peuvent avoir la langue et la culture françaises ; en conséquence, les pouvoirs publics utilisent ou appuient insuffisamment les vecteurs associatifs ou institutionnels existant en ces domaines.

L’influence d’une langue universelle
qui véhicule une culture pluriséculaire et une pensée

Il nous faut d’abord rappeler l’importance de la langue française, langue à partir de laquelle s’est édifiée ce que le géographe Onésime Reclus, en 1880, a appelé « la francophonie » – cette communauté informelle de ceux qui se reconnaissent dans la langue française – et qui, aujourd’hui, regroupe autour d’elle, dans le cadre de l’Organisation internationale de la Francophonie, l’OIF, 88 États et gouvernements. Cette langue n’est pas du tout en déclin mais, au contraire, progresse. En effet, s’il y a des zones de stagnation et même de sérieux recul, globalement elle gagne du terrain ; elle en gagnera encore dans les années à venir, en Afrique principalement, mais aussi en Europe si nous le voulons. En Sarre, après l’adoption de la « Stratégie France » le français devient langue du land ; enseigné à tous dès le début du cycle primaire, en 2040, il sera la deuxième langue parlée en Sarre.

À La Renaissance Française, nous nous rendons bien compte de l’intérêt qui est porté à la langue française et à la culture de l’ensemble du monde francophone. Il y a un peu partout une demande ; un peu partout des « poches de francophonie », c’est-à-dire des groupes de personnes qui connaissent le français, veulent le pratiquer, l’utiliser et le transmettre, même dans les pays les plus éloignés du monde francophone.