Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 858 Mars 2023
  • Le piège nucléaire de Vladimir Poutine

Le piège nucléaire de Vladimir Poutine

Lova Rinel-Rajaoarinelina, « Le piège nucléaire de Vladimir Poutine  » Revue n° 858 Mars 2023 - p. 38-46

Dès le début de l’invasion russe, la rhétorique nucléaire a été agitée par la propagande du Kremlin, accroissant l’anxiété occidentale face à un éventuel usage de l’arme atomique. Au final, ces discours ont plutôt été contre-productifs, d’autant plus que les Occidentaux ont fait preuve de sobriété.

Vladimir Putin’s Nuclear Trap

Since the beginning of the Russian invasion, nuclear rhetoric has been stirred up by Kremlin propaganda, increasing Western anxiety over the possible use of atomic weapons. Such language has nevertheless been largely counter-productive, particularly since the West has shown restraint.

Du sang, des larmes et des ruines… C’est à peu près ce que, depuis le 24 février 2022, l’offensive russe en Ukraine offre au monde, sous nos yeux d’abord hagards, puis interrogatifs. Pourtant, à l’horreur et à la sidération s’est invitée assez vite la peur, celle qu’évoque l’arme nucléaire dont la simple allusion fait frémir les populations.

Rappelons brièvement ce qu’est la dissuasion. Bruno Tertrais la définit ainsi : « [C’]est un mode de prévention de l’agression sans emploi de la force, comme la diplomatie ou la sécurité collective. Il ne s’agit pas d’inciter un acteur à faire tel ou tel geste, par le raisonnement (persuasion) ou par la contrainte (coercition), mais de l’inciter à ne pas agir (1). » C’est donc une arme de non-emploi dont l’efficacité se jauge à sa non-utilisation. Un raisonnement contre-intuitif que les opposants reprennent à leur compte en lui opposant son inutilité ; un décalage de compréhension qui pose d’emblée la dissuasion entre les mains « d’experts » et confirme que sa réflexion ne répond pas à des logiques intellectuelles communes. Pourtant, l’invasion russe vient bousculer cette notion et confirme l’entrée de notre ère dans le troisième âge nucléaire (2) ; le concept de non-emploi se trouve remis en question au profit d’une sanctuarisation agressive favorisant des crises périphériques ; ouvrant ainsi de nouveaux espaces de réflexion et d’analyse de la posture stratégique (française).

En d’autres termes, l’Ukraine paye le prix d’une mutation de nos enjeux, l’arme nucléaire devenant la variable d’ajustement de nos relations géopolitiques, quand auparavant elle était la garante de la sécurité internationale. Un tel changement que la Russie impulse nous forcerait à changer notre dissuasion de visage, pour devenir une arme protégeant des velléités hégémoniques et coloniales (3), c’est le piège que nous tend Vladimir Poutine, allons-nous tomber dedans ? Il joue sur trois tableaux : le signalement nucléaire et sa rhétorique (1) en pariant sur l’impopularité de l’arme nucléaire dans les États occidentaux (2) et en prenant le risque de crisper les États non dotés (3).

Il reste 92 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Piège n° 1 : « Laissez croire qu’il est le plus raisonnable de tous »

Piège n° 2 : « Faire peur aux populations occidentales pour inciter à lâcher l’Ukraine »

Piège n° 3 : « La dissuasion ne concerne que les cinq puissances nucléaires », vraiment ?

Conclusion

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Dissuasion, rhétorique, arme nucléaire, anxiété

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mars 2023
n° 858

24 février 2022, un an après… (2/2)

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

16-03-2023

Guerre en Ukraine : état des lieux
9-16 mars 2023

15-03-2023

Nouvelle vision stratégique de la DGA

07-03-2023

Réception du 1er Rafale au standard F4 par l’armée de l’Air et de l’Espace

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.