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  • Revue n° 122 Février 1955
  • Otan - Réunion du Conseil de l’Otan à Paris – Activités du SHAPE

Otan - Réunion du Conseil de l’Otan à Paris – Activités du SHAPE

Plessis (du), « Otan - Réunion du Conseil de l’Otan à Paris – Activités du SHAPE  » Revue n° 122 Février 1955 - p. 228-230

Réunion du Conseil de l’Otan à Paris

La session régulière annuelle du Conseil ministériel de l’Otan s’est tenue à Paris, les 17 et 18 décembre 1954, au Palais de Chaillot, précédée comme de coutume par la réunion des instances militaires, Comité militaire et Groupe permanent.

Le communiqué publié à l’issue de ces réunions fait ressortir en particulier qu’au jugement du Conseil, « la politique de l’URSS, appuyée sur une puissance militaire sans cesse accrue, reste, malgré certaines apparences d’assouplissement, toujours inspirée par le dessein d’affaiblir et de désunir les nations occidentales et qu’elle n’apporte aucune solution constructive assurant la sécurité du monde et le maintien de la liberté des peuples. Elle ne fournit aucun motif permettant de croire que la menace pesant sur le monde libre soit réduite ».

Cette unanimité dans l’appréciation de la menace commande le maintien sans relâche d’un effort militaire, d’autant plus malaisé à soutenir que loin de partager le sentiment de leurs dirigeants, les opinions publiques de divers pays de l’Otan sont portées à miser sur une détente réelle entre l’Est et l’Ouest.

Le Conseil s’est félicité des progrès réalisés dans la mise en application des Accords de Paris qu’il considère comme une contribution essentielle à l’unification de l’Europe et par suite au maintien de la paix. On rappelle que les débats de ratification des accords en cours à Bonn et à Bruxelles lors de la réunion, se sont ouverts au lendemain même de celle-ci, le 20 décembre 1954, devant le Parlement français.

Analysant les progrès accomplis au cours de l’année 1954, qui font l’objet de l’« Examen annuel » du Comité militaire, les membres du Conseil ont adopté les conclusions de ce document qui, comme on sait, recommande le programme des années à venir.

C’est là une des tâches majeures et permanentes de l’Otan qui doit concilier les besoins exprimés par les experts militaires avec les possibilités réelles économiques des pays membres qui lui soumettent leurs programmes nationaux de défense.

Les objectifs fermes adoptés pour 1955 ne prévoient pas une augmentation des effectifs mais leur maintien à un niveau sensiblement constant : les progrès à attendre sont qualitatifs, l’entraînement et l’efficacité des forces de défense devant être constamment améliorés, ainsi que les installations de l’infrastructure. Ces dernières comprendront, en 1955, l’exécution d’un programme de 81 milliards de francs dont 40 % environ sont destinés aux aérodromes, 25 % aux bases navales, 20 % aux pipelines et 10 % aux télécommunications. Ceci porte à 650 Md F les dépenses totales de l’infrastructure.

En outre, une réalisation intéressante a été annoncée, celle d’un Centre technique de la Défense aérienne relevant du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE). Cet organisme sera établi sur le territoire des Pays-Bas, à la suite des négociations menées par le Gouvernement de Washington auprès de celui de La Haye. Le SHAPE attache une grande importance à ce centre qui travaillera à son profit et qui permettra de mener scientifiquement, à l’aide de spécialistes qualifiés des nations de l’Otan, les études nécessaires à la défense aérienne de l’Europe prise dans son ensemble.

Le manque de profondeur du théâtre d’opérations européen et la mosaïque de nations qui le constituent imposent, en effet, des solutions très différentes de celles appliquées au continent américain en ce qui concerne les problèmes de défense aérienne. Tous les problèmes techniques, d’accroissement de portée des radars, de transmission des indications et des ordres d’alerte, de contrôle et de guidage des intercepteurs seront de la compétence d’un tel centre au bénéfice de la communauté atlantique tout entière. De telles études menées en commun donnent l’espoir de voir briser le cadre national trop étroit dans lequel étaient jusqu’ici examinés de tels problèmes.

Une autre question examinée par le Conseil qui a suscité davantage l’intérêt de l’opinion et donné lieu à d’ardentes controverses est celle du « système militaire le plus efficace à adopter pour la force militaire défensive de l’Otan en considération des modifications apportées récemment à l’armement et aux techniques ». Il s’agit, sous ces termes voilés du communiqué, de l’adoption de la stratégie atomique. Les plans établis par le commandement militaire allié en Europe prévoient l’utilisation des engins nucléaires et thermonucléaires comme moyen de défense.

Cette question avait été portée devant l’opinion notamment par des déclarations du maréchal britannique Montgomery qui ne laissaient aucun doute sur la nécessité d’avoir recours à ces moyens en cas de conflit armé. La question posée était de savoir à qui incomberait la responsabilité de la décision de leur mise en œuvre. Le Conseil, tout en approuvant le rapport militaire sur ces nouveaux plans de défense, a précisé que cette approbation n’implique pas délégation aux commandements militaires, les gouvernements se réservant la décision en la matière.

Activités du SHAPE

Parmi les activités du SHAPE, il y a lieu de noter, dans le courant de décembre, l’exécution d’une manœuvre dans le secteur Sud-Europe. Dans des conditions analogues aux exercices effectués en novembre en Grèce et en Turquie, les forces de la 3e Armée italienne ont été engagées, du 3 au 7 décembre 1954, dans un combat retardateur contre un ennemi ayant franchi la ligne de la Piave. Deux corps d’armée comprenant trois divisions, dont une blindée, plus une brigade alpine ont mené ce combat défensif avec le soutien de la 6e Flotte américaine et de la 56e Force aérienne tactique (Fatac), renforcées de quelques éléments venus du secteur Centre-Europe.

Plusieurs mutations importantes sont intervenues dans le haut commandement :

• L’amiral Lord Louis Mountbatten, dont la nomination aux fonctions de Premier Lord de la Mer a été annoncée dans la précédente chronique a effectivement transmis le commandement en chef des forces alliées en Méditerranée à l’amiral Grantham, le 9 décembre 1954, à Malte et a fait ses adieux officiels à SHAPE le 13 décembre 1954.

• Le général Anthony McAuliffe, héros de la bataille des Ardennes ; de la 7e armée US, succède au général Hoge au commandement du groupe d’armée Centre, l’un des deux groupes d’armées relevant, en Allemagne, du commandant des forces terrestres alliées du Centre-Europe, le général Carpentier.

• À SHAPE même, le major général Garvin, US, chef de la Division logistique, est remplacé par le major général Besson, également de l’armée américaine.

• Une cérémonie s’est déroulée le 16 décembre 1954 à l’Élysée au cours de laquelle, en présence de ses principaux collaborateurs, le général Gruenther a reçu des mains du président de la République René Coty les insignes de Grand-Croix de la Légion d’honneur tandis que son chef d’état-major, le général Schuyler, recevait la cravate de commandeur. En conférant au général Gruenther cette haute distinction, le gouvernement français a tenu à rendre hommage aux éminents services rendus par le Commandant suprême allié en Europe. ♦

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