Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 867 Février 2024
  • Éditorial

Éditorial

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial  » Revue n° 867 Février 2024 - p. 1-1

Editorial

Deux ans déjà que l’Europe se levait, hagarde, au petit matin du 24 février 2022 devant les images de l’invasion brutale lancée par la Russie contre l’Ukraine. L’« opération militaire spéciale » de Vladimir Poutine devait dénazifier, démilitariser et neutraliser un État qui n’existait pas à ses yeux. Rares étaient ceux qui pensaient que les Ukrainiens allaient résister et mettre en échec une armée plus nombreuse qui se présentait comme l’héritière de l’Armée rouge, celle qui avait battu l’Allemagne nazie – en passant sous silence les transferts massifs d’armements alliés.

Deux ans après, cette guerre de haute intensité ne fait plus la « une » des chaînes d’informations. D’autres actualités semblent plus porteuses en termes d’audience. Or, ce qui se passe à l’est de notre continent reste majeur pour notre sécurité. La Russie ne doit pas gagner, mais l’Ukraine a-t-elle les moyens de se relancer après l’échec de sa contre-offensive ? Il s’agit désormais d’une guerre d’attrition où la production d’obus est aussi essentielle que le nombre de bataillons. Moscou a su réorganiser son industrie de défense en produisant massivement, malgré les sanctions occidentales et au détriment de la population russe, mais dont la résilience face aux privations est historique. La Russie bénéficie aussi du soutien iranien et nord-coréen.

Est-il possible d’entrevoir la fin de ce conflit alors qu’aucun des camps n’est en mesure de prendre l’ascendant ? Les inconnues sont nombreuses dans cette équation insoluble parmi lesquelles les élections européennes de juin avec une stratégie de désinformation-manipulation clairement assumée par Moscou afin de favoriser des partis populistes et nationalistes hostiles au projet européen. De même, l’échéance américaine de novembre s’oriente vers un duel Biden-Trump, ce dernier étant marqué par une volonté de vengeance : sa remise à plat de la politique étrangère des États-Unis sera brutale, au détriment fort probable de l’Europe et donc de l’Ukraine.

Tandis que les artilleries s’affrontent à l’Est, d’autres théâtres voient la guerre se prolonger. C’est évidemment la Bande de Gaza où l’offensive israélienne, en réponse aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, se poursuit avec des destructions massives et l’impossibilité de parvenir à une trêve pour permettre de libérer la grosse centaine d’otages encore aux mains du Hamas et de ses alliés. C’est aussi la montée en tension sur l’artère vitale mer Rouge–canal de Suez où les attaques des Houthis depuis leurs bases du Yémen et avec l’appui de l’Iran désorganisent le trafic maritime mondial. Les risques ? Une reprise de l’inflation mondiale et une déstabilisation d’une région déjà fragile, sans parler du manque à gagner pour l’Égypte dont les revenus apportés par l’économie du canal représentent la troisième source de devises après le tourisme.

Alors, navigation à vue que ce soit en Europe de l’Est ou au Proche-Orient sans que l’on parvienne à voir au-delà de l’horizon pour trouver des solutions acceptables. Les mois à venir seront exigeants pour les nerfs de nos dirigeants… ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.