Traits marquants de la période 2000-2001 pour les cinq principales marines du monde

Marine américaine

L’US Navy est tombée au-dessous du seuil de 300 bâtiments, tel qu’il avait été fixé par l’Administration Clinton. Si le rythme actuel de constructions neuves se poursuit, ce chiffre pourrait même descendre à 260, ce qui est notoirement insuffisant. L’arrivée de l’Administration Bush et les opérations en Afghanistan ont ou vont entraîner une remise à plat de tous les programmes afin de réexaminer les besoins réels des forces armées en général et de l’US Navy en particulier dans le cadre du nouveau contexte international.

Marine russe

La perte du Kursk en août 2000 a causé un véritable traumatisme dans la marine russe, dont le moral était déjà tombé bien bas ces dernières années. Un grand déploiement de prestige en Méditerranée a même dû être annulé suite à cette catastrophe. Aucun nouveau grand bâtiment de surface n’a été mis en service au cours des dernières années ; seuls des petits bâtiments, sans grande valeur militaire, continuent à être construits en raison de la grave crise économique ; les projets ne manquent pourtant pas.

Marine britannique

Les nombreuses commandes passées en 2001 marquent la renaissance de la marine britannique et plus spécialement de ses forces amphibies qui vont être complètement renouvelées dans les quatre années à venir, alors qu’elles avaient été négligées depuis la guerre des Malouines ; toutefois la commande quasiment groupée de six destroyers lance-missiles vient compenser le grand retard pris ces dernières années dans le renouvellement de la flotte de surface.

Marine japonaise

La marine japonaise poursuit sa progression régulière depuis de nombreuses années grâce au remplacement des bâtiments existants par des unités toujours plus grosses. Sa vocation demeure cependant essentiellement régionale et elle reste une force d’autodéfense comme l’impose la Constitution du pays.

Marine française

Six bâtiments, dont cinq majeurs, ont été commandés en moins d’un an, ce qui ne s’était pas produit depuis bien longtemps.

Par ailleurs, la programmation 2003-2008 va permettre de commander dix bâtiments mais le deuxième porte-avions en est absent, la priorité devant être accordée au renouvellement de la flotte de surface et des sous-marins nucléaires d’attaque dans la mesure où l’enveloppe budgétaire n’a pas été augmentée.

Bernard Prézelin
Capitaine de vaisseau de réserve

Flottes de Combat 2002 est la nouvelle édition d’un ouvrage célèbre, fleuron du fonds des Éditions Maritimes & d’Outre Mer, département des Éditions Ouest-France.

L’ouvrage Flottes de Combat a été créé en 1897 par le commandant de Balincourt puis poursuivi de 1928 à 1943 par le commandant Vincent Bréchignac, de 1943 à 1974 par Henri Le Masson, de 1974 à 1988 par Jean Labayle-Couhat et depuis 1988 par Bernard Prézelin.

Dans ce répertoire des marines de guerre du monde entier, remis à jour tous les deux ans, figurent les caractéristiques, les photographies et la description des différents navires, celles des équipements, des systèmes d’armes et des aéronefs qu’elles mettent en œuvre.

C’est un ouvrage de référence utilisé, entre autres, par la marine nationale, ses états-majors embarqués ou à terre, les industriels de l’armement et de la construction navale, les diplomates, les journalistes, les historiens et les shiplovers. Flottes de Combat est adapté aux États-Unis par M. Arthur D. Baker et l’US Naval Institute Press, sous le titre Combat Fleets of the World ; cet ouvrage a été adopté par la marine américaine.

52^e ÉDITION

Composition des marines et forces maritimes paramilitaires de 173 États en 1 215 pages, 3 762 photographies, 130 schémas et 2 tableaux ; préface résumant en 13 pages l’évolution des principales marines au cours des années 2000-2001 ; cahier hors-texte de 24 pages contenant 144 photographies en quadrichromie en début de livre ; planche de 2 pages relative aux pavillons des marines de guerre en fin d’ouvrage.

Volume relié sous jaquette
270 x 217 mm
Prix : 135 euros