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  • Revue n° 661 Février 2004
  • Conférence - La contribution de la Grande-Bretagne à la construction politique et stratégique de l'Union européenne

Conférence - La contribution de la Grande-Bretagne à la construction politique et stratégique de l'Union européenne

John Holmes, « Conférence - La contribution de la Grande-Bretagne à la construction politique et stratégique de l'Union européenne  » Revue n° 661 Février 2004 - p. 14-32

Compte-rendu de la soirée-débat organisée par le Comité d'études de défense nationale, le 4 décembre 2003 à l'École militaire : conférence de Son Excellence Sir John Holmes, Ambassadeur de Grande-Bretagne en France, suivie d'une période de questions.

L’Union européenne, de plus en plus, est présente sur la scène politique et stratégique. Je voudrais vous dire comment la Grande-Bretagne considère ce rôle d’acteur. « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous ; mais ce que vous pouvez faire pour votre pays », disait John Kennedy. Je m’en suis souvenu quand j’ai vu le sujet de grand oral que vous m’avez donné aujourd’hui. Que fait la Grande-Bretagne pour faciliter la construction politique et stratégique de l’Europe ? Évidemment je pourrais retourner la question, et demander ce que fait l’Europe pour réaliser les objectifs de politique étrangère et de sécurité de la Grande-Bretagne. D’ailleurs pour beaucoup de Britanniques, ce serait plus naturel…

Les deux postures ont leurs avantages et leurs inconvénients. D’une part, il ne sert à rien de bâtir des institutions et des politiques européennes si elles n’ajoutent pas de valeur à ce que les États membres peuvent faire eux-mêmes ; ou si elles ne servent pas les intérêts de ces États et de leurs habitants. Or j’ai parfois l’impression qu’en France, le consensus sur la nécessité d’une Europe puissance ne va pas de pair avec un consensus sur la raison d’être de cette puissance, ou avec son mode d’exercice. D’autre part, en Grande-Bretagne, nous avons tendance à constater que telle politique européenne est inefficace ou marginale, et à en conclure que l’Union européenne n’a pas à se mêler de la question ; au lieu de nous demander si une plus grande mobilisation ne donnerait pas les résultats voulus.

En fait, je voudrais défendre devant vous la proposition suivante : à partir de positions historiques, politiques, et intellectuelles différentes, la Grande-Bretagne et la France se rapprochent progressivement d’une même conception du rôle de l’Union européenne en matière d’action stratégique. Ce n’est pas facile. À bien des égards, les deux pays ont du mal à renoncer à leur statut d’acteur qui compte, quand il s’agit de politique étrangère ou de défense — la crise irakienne vient de le rappeler. Ils se font une idée différente du partenariat avec les États-Unis, et c’est une autre ligne de fracture qui concerne l’Union entière. Mais plus on considère les grandes questions de sécurité auxquelles il faudra répondre dans les dix à quinze prochaines années, plus on réalise que la mise en commun des efforts en Europe, dans le partenariat avec les États-Unis, est indispensable. À cause de leur histoire et de leur culture, la Grande-Bretagne et la France savent bien qu’elles ne peuvent protéger leurs intérêts — dans ce monde où règne l’interconnexion — qu’en étant prêtes à s’engager à fond, même s’il y a des risques, et que cela coûte cher.

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Plan de l'article

Le monde d’aujourd’hui

Les menaces

Les réponses

Multilatéralisme

Lien sans les États

Le rôle de l’UE

La PESC

Stratégie européenne

La PESD

Capacités d’intervention

Les axes d’action

Augmenter les budgets

L’Otan

Propositions pour la CIG

Conclusion

Les missions de l’Europe

Questions

- Dans l’optique d’une PESD à consolider, le besoin d’une planification permanente ne se fera-t-il pas vite sentir ?

- Quelle place doit occuper la sécurité dans la Constitution européenne proposée par la Convention ? Quelles modifications doivent y être apportées pour que la Grande-Bretagne l’accepte ?

- Dans l’architecture évoquée précédemment, la place de la Russie a été minorée. Un risque de déséquilibre en Europe n’est-il pas à craindre ?

- Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne, à laquelle on va donner la personnalité juridique, n’est pas actuellement représentée en tant que telle. La Grande-Bretagne est-elle favorable à une représentation commune, notamment par l’intermédiaire d’un ministre européen des Affaires étrangères ?

- Sur le plan économique, ne conviendrait-il pas de coordonner enfin les politiques commerciales dans l’Union européenne ? La Commission européenne n’a-t-elle pas tendance à casser, par l’intermédiaire de la direction générale à la concurrence, les politiques industrielles au profit des Américains et Japonais ? L’UE n’a-t-elle pas besoin d’une politique industrielle mieux structurée ?

- Sujet souvent occulté, quelle sera la place du nucléaire militaire dans l’Union européenne à venir ? Un partage de l’arme nucléaire est-il envisageable ? Quelles sont les idées sur ce sujet en Grande-Bretagne ?

- Quelle est la position britannique concernant l’admission de l’Allemagne et du Japon en tant que membres permanents disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies ?

- Les chiffres disponibles montrent que la Grande-Bretagne est en pointe en ce qui concerne l’effort budgétaire lié à l’Europe de l’armement. Quelle est la contribution budgétaire britannique à la préparation future des forces européennes ? Que penser des efforts budgétaires français et britanniques et du partenariat public-privé, que posent certaines privatisations ?

- Dans l’optique de la Pesc, que penser de la réduction de postes qui frappe les ambassades ? L’interopérabilité entre la diplomatie et le militaire n’est-elle pas oubliée ? Le diplomate et le militaire ne devraient-ils pas travailler main dans la main ?

- Il a été souligné plus haut que l’indispensable dialogue transatlantique impliquait un réengagement américain dans l’action multilatérale, ce qui revient à avouer le désengagement actuel des États-Unis : protocole de Kyoto, Tribunal pénal international... Cela modifie évidemment les relations entre l’Union européenne et les États-Unis. Cette évolution pourrait-elle s’inverser ?

- Quelle est la position britannique à propos de la candidature turque ?

 
 

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