Ministère de la Défense - Mme Michèle Alliot-Marie présente aux sénateurs les crédits de la mission défense pour 2006
Mme Michèle Alliot-Marie a indiqué que le budget global de la défense s’élèverait, en 2006, à 47 milliards d’euros, soit une progression de 3,4 %, hors pensions, et de 2,2 %, pensions incluses. Elle a souligné que ce premier budget établi selon les règles de la Lolf permettait, pour la quatrième année consécutive, le respect de la loi de programmation militaire 2003-2008. Il répondra à trois priorités : disposer des moyens d’exercer les missions de la défense, optimiser l’efficacité et la transparence de l’action de son ministère, et enfin soutenir les axes de la politique du gouvernement. En matière d’équipement, ce budget permettra notamment de passer les commandes nécessaires à la poursuite de notre effort en matière de dissuasion (SNLE, missile M51), la commande du deuxième porte-avions, le lancement du programme de sous-marin Barracuda, ainsi que la montée en puissance des programmes Félin, A400M et des hélicoptères de la Gendarmerie. À ces commandes s’ajoutera celle prochainement finalisée entre la France et l’Italie portant sur la commande de 17 frégates européennes multimissions (Fremm). Mme Michèle Alliot-Marie a souligné que ce projet industriel induirait la création de 2 000 emplois directs pendant douze ans.
L’année 2006, a poursuivi le ministre, sera également marquée par d’importantes livraisons : le lancement prochain du satellite Syracuse III-B, livraison de 14 avions Rafale, de missiles Scalp, et de 34 chars Leclerc. Le deuxième bâtiment de projection et de commandement (BPC), le Tonnerre, sera également mis en service actif l’an prochain.
Les crédits de la Gendarmerie, prévus par la Lopsi, augmenteront pour leur part de 60 %, passant de 120 à 200 millions d’euros. Ils permettront la poursuite du renouvellement des équipements, avec notamment la livraison de 2 000 véhicules de brigade et de police de la route. Un effort significatif sera également accompli en faveur de l’immobilier, que ce soit pour les bureaux ou les logements, nombre de ces derniers étant encore installés dans des bâtiments vétustes.
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