Le choc énergétique mondial est favorable au nucléaire qu’on ne peut plus opposer aux énergies renouvelables. Force pour l’UE, puisque assurant près du tiers de sa production électrique, le nucléaire est relancé ou sur le point de l’être partout en Europe. Areva a des solutions à proposer, EPR par exemple.
L'Europe bénéficie de l'énergie nucléaire
Europe benefits from nuclear energy
The global energy crisis is an opportunity for nuclear power, as we can no longer contend that renewable energy is an adequate alternative. It is a real force for the European Union, seeing that nuclear energy provides nearly a third of its electricity production. Nuclear power is on the point of being further boosted throughout Europe. Areva has several solutions to offer–EPR (European Pressurised Reactor) for example.
Dans les années 70, les deux crises pétrolières ont joué le rôle d’électrochoc. Certains pays européens, comme la France, ont pris diverses mesures, dont le lancement de programmes électronucléaires nationaux, pour pallier leur dépendance à l’égard des importations d’hydrocarbures. Dans les années 80 et 90, le pétrole a coulé à flots et l’Europe s’est quelque peu endormie. Aujourd’hui, le monde dans son ensemble et l’Union européenne en particulier sont confrontés à une crise énergétique d’un nouveau genre, résultat d’une équation à quatre paramètres : géopolitique, environnemental, économique et démographique.
Le choc géopolitique
Plusieurs facteurs ont fait ressurgir la dimension géopolitique de l’énergie : les tensions au Moyen-Orient, celles entre la Russie et l’Ukraine, les difficultés d’accès aux ressources et l’extrême sensibilité des prix face à la demande élevée. La plupart des grandes puissances placent aujourd’hui la sécurité énergétique au cœur des objectifs de leur diplomatie. C’est le cas de la Chine, qui cherche à sécuriser ses approvisionnements sur le long terme et qui se dote d’un programme nucléaire ambitieux. C’est le cas également des États-Unis, qui scrutent avec attention la stabilité de ses pays fournisseurs en hydrocarbures et qui, citant en modèle l’exemple français, viennent d’adopter une loi favorisant les investissements dans le nucléaire.
Le choc climatique
40 % des émissions mondiales de CO2 proviennent de la production d’électricité. Les répercussions de l’accumulation des gaz à effet de serre ne sont plus des théories. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 30 % depuis le début de l’ère industrielle. Les scénarios du Groupe international des experts du climat auprès des Nations unies annoncent une augmentation de 4 à 6 °C au XXIe siècle. Le risque est global : environnemental, sanitaire, mais aussi financier. Pour l’ensemble de la collectivité mondiale, les dommages pour le XXIe siècle sont estimés à plus de 250 000 milliards de dollars !
Il reste 84 % de l'article à lire
Plan de l'article







