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  • Revue n° 064 Novembre 1949
  • Interpénétration des pouvoirs civils et militaires aux États-Unis

Interpénétration des pouvoirs civils et militaires aux États-Unis

Bernard Delègue, « Interpénétration des pouvoirs civils et militaires aux États-Unis  » Revue n° 064 Novembre 1949 - p. 425-436

Étudier en détail les relations et l’interpénétration des pouvoirs civils et militaires dans la vie américaine dépasserait largement le cadre de cette étude. Ces relations sont multiples, complexes et bien qu’il soit aisé de les analyser dans les diverses branches de l’activité nationale, il est souvent difficile d’en dégager la philosophie et d’analyser les raisons profondes qui ont amené les Américains à unir d’une manière aussi intime des activités qui, jusqu’à il y a encore quelques décades, s’exerçaient dans des orbites complètement différentes.

Une des raisons fondamentales de ce mariage heureux — qui, n’en doutons pas, a ses querelles de ménage mais qui se caractérise par une volonté tenace d’un devenir meilleur — tient probablement dans le fait que les Américains n’ont jamais été un peuple de militaires. À l’inverse des pays d’Europe pour lesquels l’histoire n’est qu’une longue guerre interrompue par de courtes périodes de paix, les États-Unis n’ont connu la guerre que par accident. Qui plus est, les deux plus importantes qu’ils aient faites, en dehors de celle-ci qui est encore trop près de nous et dont l’Histoire fera le bilan exact, ont été particulièrement rentables puisqu’elles leur ont permis de conquérir leur indépendance et la puissance. Quand l’Amérique fait la guerre, elle donne l’impression de la faire tout en bloc avec toutes ses forces, surtout ses forces civiles. Et quand elle l’a finie, elle craint par-dessus tout une chose, c’est que le militaire garde, du fait du prestige de l’uniforme et d’une certaine rémanence de l’état de guerre, une importance qu’il ne doit plus avoir. Ceci a été très net pendant les années qui ont immédiatement suivi la fin de cette guerre et plus particulièrement dans l’affaire du Manhattan project ou contrôle de l’énergie atomique. On sait que les civils l’ont emporté sur les militaires et on sait aussi que les secrets ont été aussi bien gardés par les uns que par les autres, ce qui montre que l’esprit civique n’est pas l’apanage d’une caste mais est le fait du pays tout entier.

C’est cet esprit civique bien entendu, mais aussi ce sentiment inné que la guerre met en œuvre toutes les forces vives de la nation, toutes ses activités, qui a puissamment aidé les Américains dans le dernier conflit. Je n’irai pas jusqu’à dire que la victoire a été l’œuvre des civils parce que ce serait faux, mais les militaires ont été considérés uniquement comme des spécialistes et cantonnés dans ce rôle. Le fait qu’on ait mis un uniforme à un grand nombre de civils et qu’on leur ait donné l’aigle ou les étoiles ne change évidemment rien à l’affaire. La guerre a été menée dans son ensemble et dans le détail par des civils et comme une « affaire ». Elle a été véritablement le big business avec tout ce que cela comporte. Mais tout cela mérite un développement plus approfondi si on ne veut pas courir le risque de se faire mal comprendre et la guerre moderne est une chose trop complexe pour qu’on puisse la philosopher en quelques phrases. Quelles sont donc les idées fondamentales américaines sur les relations qui doivent exister entre les civils et les militaires ?

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