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  • Revue n° 697 Mai 2007
  • Publications - De la défense en général et du nucléaire en particulier

Publications - De la défense en général et du nucléaire en particulier

CEPS, « Publications - De la défense en général et du nucléaire en particulier  » Revue n° 697 Mai 2007 - p. 171-172

Conclusions du rapport rédigé sous la responsabilité de Philippe Cothier, président du Centre d’étude et de prospective stratégique (www.ceps-oing.org).

La détention de l’arme nucléaire n’a pas toujours suffi à sanctuariser les territoires et à éviter les conflits. Elle n’a pas, en effet, empêché les Argentins d’envahir les Malouines, ni le Hezbollah de frapper le sol israélien.

La France doit-elle alors conserver une force nucléaire en renouvelant et en modernisant ses armes ou, au contraire, aurait-elle un avantage à se défaire d’un armement contesté par ses alliés pour adopter une politique qui accorde une place plus significative à la coopération internationale et qui, selon certains, serait moins onéreuse ? Constatons, tout d’abord, qu’il n’existe pas de voie moyenne. La force nucléaire, telle qu’elle existe actuellement, constitue un minimum en deçà duquel l’armement nucléaire n’aurait plus qu’un effet dissuasif incertain. Il n’est pas non plus possible d’échapper aux frais qu’entraînera sa prochaine modernisation parce qu’il s’agit d’un domaine particulièrement sensible où tous les éléments doivent offrir toutes les garanties d’un fonctionnement sans faille (la force nucléaire représente 8 % du budget de la défense français et environ 20 % des investissements réalisés à ce titre). La reconstitution de la même capacité dissuasive avec des moyens strictement conventionnels serait nettement plus coûteuse. Dans ses budgets de défense d’aujourd’hui, le nucléaire ne constitue pas pour la France une dépense inconsidérée et demeure un élément central de la panoplie de défense.

Il ne paraît pas plus réaliste d’envisager un abandon provisoire de l’armement nucléaire, et de considérer que l’on pourrait reconstruire l’arme si le besoin s’en faisait à nouveau sentir. Peut-on raisonnablement imaginer que l’on puisse reconstituer un réseau de compétences et élaborer une arme fiable en un laps de temps extrêmement court ? En peu d’années, les spécialistes qui opèrent aujourd’hui dans le nucléaire auraient perdu une compétence qu’ils n’auraient pas pu transmettre à leurs successeurs, et il faudrait refaire tout le chemin accompli en soixante ans pour revenir à l’état actuel des technologies ; sans parler des progrès accomplis par d’autres qu’il faudrait rattraper. Indépendamment des problèmes technologiques que cela sous-tend et des montants budgétaires colossaux qu’il faudrait mobiliser en peu de temps, mais aussi des réactions et oppositions extrêmement fortes des opinions aussi bien au niveau national qu’international qui ne manqueraient pas de susciter une telle décision ; il y a de fortes chances que la crise ait pris fin bien avant que l’arme soit reconstituée.

Renoncer à l’arme nucléaire, c’est prendre un pari sur l’avenir extrêmement risqué et sans retour, car de quelle manière la France pourrait-elle dissuader voire répondre à une menace d’ordre nucléaire ? Quand et de quelle manière conviendrait-il de relancer le processus de reconstruction de l’arme nucléaire (après une concertation internationale, européenne, un référendum, un débat parlementaire…) ?

Décider de renoncer à l’arme nucléaire, c’est avoir pleinement conscience qu’il ne saurait y avoir de retour « évident ».

Dans un monde aussi incertain, la détention de l’arme nucléaire reste, qu’on le veuille ou non, un facteur stabilisateur même si l’on peut estimer, à tort ou à raison, qu’aujourd’hui, l’arme nucléaire a perdu une partie de sa valeur dissuasive et qu’elle ne répond que partiellement aux soucis des Français en matière de sécurité. L’alternative à l’arme nucléaire n’est pas la paix, c’est le retour à des stratégies de combat.

La dissuasion, dont l’armement nucléaire constitue l’épine dorsale, ne connaît d’autre solution que la guerre. ♦

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