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  • Revue n° 698 Juin 2007
  • Général Valentin : « De Sarajevo aux banlieues, mes combats pour la paix »

Général Valentin : « De Sarajevo aux banlieues, mes combats pour la paix »

Michel Lagrange, « Général Valentin : « De Sarajevo aux banlieues, mes combats pour la paix »  » Revue n° 698 Juin 2007 - p. 197-198
Auteur(s) de l'ouvrage : Emmanuelle Dancourt Éditions CLD, 2006 ; 264 pages

Général Valentin : « De Sarajevo aux banlieues, mes combats pour la paix »

Séduite par la personnalité du général d’armée Marcel Valentin, à l’occasion de ses adieux aux armes en juillet 2005, Emmanuelle Dancourt, journaliste à FR3 et à KTO, où elle anime l’émission Visages Inattendus de Personnalités (VIP), a rédigé ce livre sur le général ou plutôt avec lui. Spécialiste des entretiens en direct, elle a en effet choisi de réaliser un livre qui publie les réponses aux questions qu’elle pose. Cette forme particulière et moderne donne un style plus vivant et plus personnel que celui d’un simple récit. Selon la coutume des entretiens oraux de la télévision, chaque chapitre est introduit par une mise dans l’ambiance et une explication de la situation générale.

Dans l’esprit même de l’auteur, il ne s’agit pas d’un livre destiné à ceux qui connaissent bien le général Valentin, à ses anciens compagnons d’armes, mais il est écrit pour le grand public, pour faire découvrir un officier d’aujourd’hui. Il est trop tôt pour le qualifier d’homme d’exception, mais il a eu, à n’en pas douter, une carrière hors du commun des officiers de sa génération.

C’est d’abord la personnalité du général Valentin qui est présentée. Né dans une famille traditionnelle d’officiers (il porte le prénom de son oncle mort pour la France le 18 juin 1940, et Emmanuelle Dancourt souligne combien cette référence le marque), il est élevé par un père rigoureux et perfectionniste et une mère accueillante et ouverte. Il reconnaît avoir appris de son éducation des règles de vie, des principes même. C’est ainsi que les termes engagement, sens du devoir, sens du service sont en filigrane de toutes les réponses de ce premier chapitre et peuvent servir de fil conducteur au lecteur jusqu’à l’épilogue. Plus que la tradition familiale, la guerre d’Algérie est certainement, comme pour beaucoup d’officiers de sa génération, un facteur important dans le choix de la carrière des armes. C’est ainsi qu’il entre à Saint-Cyr en 1965 au sein de la promotion Lieutenant-colonel Driant, dont on connaît la rude et stricte formation mais que l’auteur n’a malheureusement pas abordé. Pour conclure cette partie sur la personnalité franche et directe, et avec un brin de l’humour à plusieurs degrés dont il est coutumier, citons la définition du général Valentin de l’honneur : « C’est un code de conduite qui permet de se raser le matin en se regardant dans la glace sans se couper ».

La deuxième partie du livre concerne les engagements du général en ex-Yougoslavie, d’abord à Sarajevo puis à Kuomanovo en Macédoine, enfin à Pristina au Kosovo. Il ne m’appartient pas de raconter ici la manière dont Marcel Valentin a vécu ces événements lourds et difficiles à gérer, ni surtout de porter un jugement sur ses actions ses décisions ou ses impressions. Chacun pourra lui-même apprécier. Cependant, Emmanuelle Dancourt l’amène à développer ses avis sur le rôle des politiques et des conditions désastreuses d’engagements des soldats dans le cadre de la Forpronu à Sarajevo et dans toute la Bosnie.

Plusieurs années après, il fut le premier Français à commander une force de l’Otan, la force d’extraction en Macédoine. Devenir otanien et multinational n’est pas un comportement facile pour un officier français même avec une bonne dose de French touch.

Cette expérience lui servira par la suite pour être le premier Français à commander la KFor à Pristina, le sort apportant ainsi un juste retour à celui qui n’avait pas pu entrer au Kosovo en juin 1999. C’est dans ces commandements multinationaux que la carrière du général Valentin est réellement exceptionnelle, car la vie professionnelle des officiers de sa génération, celle-là même qu’il a vécue, était orientée vers le rideau de fer.

Ayant été personnellement associé aux actions du Gouverneur militaire de Paris (GMP), alors que j’étais pendant deux ans chargé auprès de lui des opérations, je ne peux donner aucun jugement sur les actions parisiennes du général Valentin. La seule chose que je puis affirmer, c’est qu’à la lecture de cette troisième partie, je retrouve la vérité, non seulement dans les faits mais dans l’appréciation que le GMP porte sur son rôle. Le livre révèle avec exactitude la personnalité, les convictions et les engagements du Gouverneur de Paris. Ceux-ci furent nombreux et divers, allant de la modification de Vigipirate en véritable opération responsabilisant l’encadrement, soutenant l’Armée de terre en Île-de-France, dans l’Outre-mer et à l’étranger, et surtout en organisant dans les sites sensibles ou très visibles la présentation des armées. La grande réussite des opérations « les Parisiens puis les Franciliens accueillent leurs soldats » menées en dépit des avis contraires voire à l’encontre d’oppositions tenaces, illustre bien que là où il y a une volonté, il y a un chemin selon l’expression du général.

Après cette cérémonie d’adieux qui a tant marqué Emmanuelle Dancourt, le général Valentin a trouvé un nouvel engagement en assurant la présidence du conseil d’administration de l’Établissement public d’insertion de la défense, chargé de « Défense deuxième chance ». Il a retrouvé là sous une autre forme les banlieues, son dernier théâtre d’opération le 14 juillet 2005.

La dernière partie du livre concerne des réflexions sur le commandement, qui n’apparaissent pas comme des règles pour réussir mais essentiellement un avis pertinent sur des choses aussi simples que la guerre et aussi difficiles que le commandement des hommes. Là encore c’est au lecteur d’apprécier ces idées et ces réflexions. On peut également souligner le style très direct qui donne à cette partie une réalité bien vivante.

Deux textes encadrent le corps de ce livre et méritent d’être revus en fin de lecture. C’est d’abord la préface du ministre, Mme Alliot-Marie. Le texte reprend en fait son discours aux adieux du général où elle soulignait avec éloquence les grands traits de la carrière et de la personnalité de l’officier. Le deuxième texte, présenté comme épilogue, est celui qui a été écrit le jour de son départ de l’armée « Je ne regrette rien ».

En conclusion ce livre destiné au grand public, à ceux qui n’ont pas d’idées toutes faites ou préconçues, présente un officier engagé, croyant et fidèle qui incontestablement a marqué son temps. Pour ceux qui ont servi avec le général Valentin, il n’est ni un manuel de service en campagne ni un livre d’éthique ; il est le portrait vivant de l’homme et de l’officier, et la véritable chronique de ce qu’ils ont vécu et ressenti près de lui. Emmanuelle Dancourt a su, de manière simple, mettre en forme des conversations des souvenirs et des convictions dans un livre qui porte témoignage d’un officier dont la personnalité forte et attachante méritait d’être présentée. ♦

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