Les célébrations festives des quarante ans de Mai 68 ont fait émerger l’image médiatique d’un nouveau type d’ancien combattant : le soixante-huitard blanchi sous le harnais se remémorant avec nostalgie, la larme à l’œil, ses années de jeunesse militante. En a-t-on trop fait et trop dit sur cette révolution manquée ?