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  • Revue n° 711 Août/Sept 2008
  • Le nouvel art de la guerre

Le nouvel art de la guerre

Claude Le Borgne, « Le nouvel art de la guerre  » Revue n° 711 Août/Sept 2008 - p. 168-168
Auteur(s) de l'ouvrage : Gérard Challiand l'Archipel, 2008 ; 155 pages

Le nouvel art de la guerre

Ce livre est un anniversaire : soixantième sur la liste des publications de Gérard Challiand. La liste est longue, elle est variée et témoigne du riche parcours d’un aventurier inlassable et érudit. Ses premiers livres ont paru chez Maspéro, signe d’un engagement révolutionnaire de jeunesse. On ne saurait pourtant trouver commentateur des relations internationales qui soit plus véridique et éloigné du langage convenu que le Challiand d’aujourd’hui.

Ce petit livre, petit dernier court, facile et sans façon, pose en note liminaire une intéressante question : pourquoi les Européens, qui ont si bien réussi dans leurs conquêtes coloniales, sont-ils désormais impuissants devant les guerres « irrégulières » ? Avant d’en venir à la réponse, l’auteur nous convie à un survol de l’histoire guerrière du monde, puis à une revue des campagnes coloniales. De la première partie on retiendra le tournant majeur de la fin du XVIIIIe siècle, qui vit naître les « idées dangereuses » de la Révolution française, génitrice inconsciente des grandes guerres modernes.

La deuxième partie apporte, par l’analyse des guerres coloniales, une première réponse à la question initialement posée. Les sociétés qui envoyaient leurs soldats à la conquête d’un monde disponible étaient « dures envers elles-mêmes, habitées toutefois par la conviction de la supériorité de la culture et des valeurs occidentales ». Le succès fut à la mesure des convictions : acquis dans un rapport de forces de 1 à 10, avec un ratio de pertes de 1 à 50, les empires constitués furent tenus et administrés avec trois fois rien. Trois fois rien sans doute, mais un trois fois rien qui payait de sa personne. L’exemple anglais est à méditer en notre époque de « compagnies tournantes » : les engagés contractaient pour 21 ans et les officiers, durant un service entièrement effectué outre-mer, ne bénéficiaient que d’une seule permission pour le cher pays. Très différente du modèle britannique, « l’école coloniale française » n’était pas en reste et les principes de Gallieni (abondamment cités ici) reviennent au goût du jour.

Il en est bien besoin, tant les choses ont changé et d’abord l’esprit du temps. Deux éléments, présentés en troisième partie, expliquent l’impuissance actuelle des glorieux que nous fûmes. Le premier est l’état de la démographie, qui s’effondre chez nous quand elle galope ailleurs. Le second, moins éloigné du premier qu’il n’y paraît, est la sensibilité de nos concitoyens, sensibilité qui se farde de vertu : les pertes au combat sont intolérables, celles de l’ennemi aussi bien que les nôtres. Comme il en va à l’inverse chez les irréguliers qui nous font face, la conclusion s’impose : « Faut-il, sans nécessité impérieuse, se mettre dans une situation impliquant d’être entraîné dans une guerre irrégulière, par nature prolongée, lorsqu’on est une démocratie dotée d’une population vieillissante et d’opinions publiques frileuses ? ». Prêcher la vertu exige qu’on la pratique. ♦

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