Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 713 Novembre 2008
  • L'Otan et la crise géorgienne

L'Otan et la crise géorgienne

Olivier Kempf, « L'Otan et la crise géorgienne  » Revue n° 713 Novembre 2008 - p. 49-57

L’Otan a pâti de la guerre de Géorgie, qu’elle a indirectement provoquée et à laquelle elle n’a apporté aucune solution. Dès lors, l’affaiblissement américain et la relecture de l’article 5 ont remis au goût du jour le débat sur le découplage transatlantique, même si le mot a été rarement prononcé. Elle est donc obligée de jouer un jeu en demi-teinte, dans lequel elle a finalement peu d’initiatives.

NATO and the Georgian crisis

NATO has suffered from the Georgian war, which it had provoked indirectly and to which it has not brought any solution. The weakness of the United States and the reassessment of Article 5 have once again given prominence to the debate on Atlantic decoupling—even if that term has rarely been used. The Alliance is henceforth obliged to play a minor role in which, finally, it has few real choices.

  Article available in english version 

Ainsi que nous l’avons remarqué précédemment, le Sommet de Bucarest, qui était consacré à l’élargissement au profit notamment de l’Ukraine et de la Géorgie, s’est conclu par une disposition mi-chèvre mi-chou, qui laissait ouverte la voie à tous les possibles. Ceux-ci étaient au nombre de trois : une intégration rapide à l’organisation ; une prolongation du statut intermédiaire ; l’abandon durable des perspectives d’intégration. La première option était celle des aspirants, et explique l’attitude du président géorgien qui a voulu forcer le destin, le 7 août 2008. La deuxième était celle des Occidentaux, pas si pressés que cela d’accueillir de nouveaux membres. La troisième était celle de la Russie, et explique sa réaction du 8 août.

Nous ne reviendrons pas sur l’amoncellement des provocations russo-géorgiennes qui ont émaillé le printemps, et qui ont rendu les choses hautement prévisibles (1). La seule question était celle de l’incident déclencheur. Le destin a voulu que ce fut la Géorgie qui prît l’initiative. Or, si les deux parties voulaient également la guerre, celle qui la déclenchait en prenait la responsabilité et assumait durablement le rôle de « fauteur de troubles ». C’est peut-être injuste, mais c’est la vérité médiatique. D’autant que les Russes surent habilement utiliser leurs moyens de propagande (eux aussi savent utiliser les opérations d’information) et dénoncèrent le « génocide » provoqué par l’action géorgienne.

Une Otan peu audible

La Géorgie avait tablé sur un soutien américain. Celui-ci ne fut que déclaratoire. Les protestations vigoureuses des États baltes, de la Pologne et de l’Ukraine, rejoints un peu plus tard par la Suède et le Royaume-Uni, se cantonnèrent au seul registre disponible, celui de la parole. L’Alliance elle-même, au-delà des déclarations vigoureuses de son secrétaire général (2), constata qu’à la suite des États-Unis, elle ne pouvait rien faire. Ce fut l’Europe qui prit les affaires en main, sous la houlette du président français : Nicolas Sarkozy négociait avec Moscou un cessez-le-feu dès le 12 août, et le précisait au mois de septembre.

Il reste 88 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Une Otan peu audible

L’Otan, aux origines du conflit

Les conséquences sur le bouclier antimissiles

Le retour du découplage

Faut-il revenir à l’article 5 ?

Rompere ma non troppo

Un axe carolingien ?

L’avenir à court terme

Conclusion

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Géorgie, Russie, Otan, Poutine

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Été 2025
n° 882

L’Afrique face aux mutations stratégiques

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

30-07-2025

Nominations militaires du 30 juillet 2025

25-07-2025

Renseignement : Premier vol Archange

24-07-2025

La DGA annonce le premier vol de l’hélicoptère Guépard à Marignane

23-07-2025

Décès accidentel d’un militaire français engagé au sein des forces armées en Guyane

22-07-2025

Royaume-Uni : le pavillon se baisse pour la classe Trafalgar

15-07-2025

Mort de l’historien Jean-Pierre Azéma

14-07-2025

Publication de la Revue nationale stratégique 2025

09-07-2025

Voyage d’État du président Emmanuel Macron au Royaume-Uni

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.