Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 723 Octobre 2009
  • Pourquoi la Chine n'intervient-elle pas en Afghanistan ?

Pourquoi la Chine n'intervient-elle pas en Afghanistan ?

François Lafargue, « Pourquoi la Chine n'intervient-elle pas en Afghanistan ?  » Revue n° 723 Octobre 2009 - p. 70-77

La situation politique en Afghanistan s’est fortement détériorée ces trois dernières années. Les armées occidentales présentes dans le pays sont confrontées à des attaques de plus en plus meurtrières, menées par les mouvements islamistes. Des forces américaines supplémentaires ont été déployées au début de cette année. Jusqu’à présent la Chine, pourtant préoccupée par l’instabilité de l’Afghanistan, a refusé de participer à cet effort de stabilisation.

Depuis l’intervention des États-Unis en Afghanistan en octobre 2001, la situation politique du pays ne s’est guère stabilisée. L’embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français en août 2008 témoigne de la violence des combats. Les pertes américaines sont de plus en plus nombreuses, puisqu’en 2008 les États-Unis ont déploré 155 morts au combat en Afghanistan contre 314 en Irak. Au cours du premier semestre 2009, l’armée américaine a perdu davantage d’hommes en Afghanistan (112) qu’en Irak (101). Dans ce contexte, en mars 2009, le président Barack Obama a décidé d’envoyer avant la fin de l’année, plusieurs milliers d’hommes supplémentaires dans ce pays qui participeront à l’opération Liberté immuable (mission principale de combat contre les groupes terroristes) (1) et à celle de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Fias). En juillet 2009, 90 000 soldats étrangers servent en Afghanistan dont 61 100 dans le cadre de la Fias. L’attitude de la République populaire de Chine (RPC) devant l’évolution de la situation de l’Afghanistan suscite de nombreuses interrogations. La RPC refuse pour le moment d’envoyer des soldats en Afghanistan, alors que son intérêt est pourtant de voir la situation politique s’apaiser.

Réalités stratégiques asiatiques

Avec la plupart de ses voisins, l’Union soviétique, puis la Russie, l’Inde ou encore le Vietnam, la Chine a longtemps entretenu des relations conflictuelles, dues notamment à des délimitations frontalières litigieuses.

L’Afghanistan et la Chine populaire, qui partagent une courte frontière de 76 kilomètres à l’est du corridor de Wakhan, n’ont jamais eu de contentieux territoriaux (2). La Chine populaire, depuis 1949, n’a pas manifesté d’intérêt particulier pour l’Afghanistan, un pays enclavé, dépourvu de matières premières et situé en dehors du monde culturel chinois à la différence du Tibet et du Vietnam. Lors de la guerre menée par l’Union soviétique (1979-1989), la Chine aux côtés des États-Unis apporta son soutien à la résistance afghane. Pékin se méfiait du nouveau gouvernement de Babrak Karmal, installé par les Russes, car son prédécesseur, Nur Mohammad Taraki, président de l’Afghanistan (avril 1978 - septembre 1979) et également allié de Moscou, avait régulièrement condamné la politique chinoise, notamment la guerre contre le Vietnam (février-mars 1979). Pékin avait même autorisé l’ouverture au Xinjiang de stations d’écoute de la National security agency afin d’observer les opérations menées par l’URSS (3). Mais l’aide de Pékin en faveur des Afghans demeura limitée. La Chine qui commençait sa profonde transformation économique sous l’autorité de Deng Xiaoping ne voulait pas entrer dans une confrontation directe avec Moscou.

Il reste 84 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Réalités stratégiques asiatiques

Tendances et évolutions possibles

La retenue stratégique chinoise

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.