Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 731 Juin 2010
  • Cyberguerre et cyberdéfense dans le cadre de l'Otan et de l'UE

Cyberguerre et cyberdéfense dans le cadre de l'Otan et de l'UE

Bart Smedts, « Cyberguerre et cyberdéfense dans le cadre de l'Otan et de l'UE  » Revue n° 731 Juin 2010 - p. 31-38

La cyberguerre menace. La défense adéquate consiste en une coopération entre l’Otan et l’Union européenne : elle est indispensable à une approche intégrée pour la protection de l’infrastructure d’information critique, clé de voûte de la cyberdéfense.

Cyberwarfare and cyberdefence in a NATO and EU context

Cyberwarfare is a threat. Appropriate defence requires collaboration between NATO and the EU. Such cooperation is an essential prerequisite if we are to develop an integrated approach to the protection of critical information infrastructure, which is the keystone of cyber-defence.

La cyberguerre et la cyberdéfense sont à la fois des termes à la mode, mais également des vocables mal compris ou inopportunément utilisés : dans le spectre existant des menaces, nous devons inclure tous les aspects technologiques, dont la cyberguerre. Le directeur général de l’Institut international des études stratégiques, John Chipman, n’hésite pas à souligner (1) que « malgré les preuves de cyberattaques dans les derniers conflits politiques, il y a peu d’intérêt au niveau international pour évaluer les cyberconflits. Nous sommes, en relation avec le problème de la cyberguerre, au même stade de développement intellectuel que nous étions dans les années 50 par rapport à la guerre nucléaire ». C’est pourquoi une attention spéciale est requise dans le cadre de la protection contre cette menace asymétrique : c’est la cyberdéfense. Nous verrons dans l’analyse qui suit que les concepts utilisés en la matière peuvent avoir un contenu différent selon l’organisation qui les utilise. Le point commun en est pourtant l’actualité : tant l’Estonie que la Géorgie ont été victimes de ces aléas. À titre indicatif, la Russie vient d’inclure dans la dernière version de sa doctrine militaire (2) la perturbation du fonctionnement du gouvernement, des installations militaires et de l’infrastructure d’information de la Russie dans la description des dangers militaires internes les plus importants. Une cyberattaque pourrait effectivement être engagée afin d’interférer dans les réseaux d’infrastructure d’un pays, de s’approprier des données militaires internes, d’essayer de perturber ses opérations financières ou désorganiser un certain nombre d’autres objectifs sans qu’aucune action militaire conventionnelle n’ait été engagée. Un aspect amplificateur du problème traité est l’absence de frontières étatiques dans l’espace cybernétique. D’où la nécessité de coordonner les efforts au niveau international.

La Protection de l’infrastructure d’information critique (PIIC) par l’Otan

Depuis les opérations de l’Otan dans les Balkans, des attaques sous forme de déni des services offerts (Distributed Denial of Service – DDoS) ont régulièrement été observées sur les réseaux de l’Alliance. En conséquence, un certain nombre de tâches en matière de défense cybernétique ont été développées, qui sont attribuées à des agences spécifiques au sein de la structure de l’Otan. Bien que l’organisme de commandement de consultation et de contrôle de l’Otan (NC3) relève du Comité militaire, notons que le Conseil du NC3 à un devoir de justification auprès du Conseil de l’Atlantique Nord (CAN). La répartition des responsabilités dans le domaine de la cyberdéfense s’est démultipliée, de même que les activités de l’Otan : lors du Sommet de Prague il a été décidé de lancer un programme technique pour la coordination de la cyberdéfense disposant d’une capacité de réaction, eu égard aux incidents observés sur les réseaux informatiques (Computer Incident Response Capability – NCIRC) (3). La coordination de ce programme est faite au siège de l’Otan à Bruxelles, tandis que le centre technique est délocalisé au SHAPE (à Mons). Pendant les mois d’avril et de mai 2007, l’Estonie fut harcelée par des cyberattaques d’une provenance indéterminable avec certitude. L’impact sur la société estonienne était tellement considérable, qu’il a été proposé de mettre en place un centre d’expertise pour promouvoir la coopération et la formation entre les pays de l’Otan ainsi qu’une législation en vue d’obtenir une meilleure résilience : le Centre d’excellence pour la coopération en matière de cyberdéfense (Cooperative Cyber Defence Centre of Excellence - CCD CoE Talinn) a été créé dans cet état d’esprit, avec un cadre clair, matérialisé par la politique sur la défense cybernétique de l’Otan. Outre le CCD CoE (opérationnel depuis avril 2008), une autorité de contrôle (Cyber Defense Management Authority - CDMA) (4) a été créée et mise en service depuis avril 2008 (accréditée depuis octobre 2008). Contrairement au Centre d’excellence, qui constitue une plate-forme intellectuelle et un forum d’échange d’informations, le CDMA incarne la capacité opérationnelle, responsable pour le déclenchement ainsi que la coordination de l’action immédiate de la cyberdéfense en cas d’attaque imminente ou en cours. En pratique, cette autorité est responsable pour l’attribution des interventions concrètes de la NCIRC susmentionnée, organiquement dépendante de l’Agence de communications et des systèmes d’information de l’Otan (Communication and Information Systems Services Agency - NCSA).

Le Conseil de l’Atlantique Nord contrôle à la fois la politique et les activités en matière de défense cybernétique. En janvier 2008, cette politique fut officiellement entérinée (5). Aussi bien l’Agence de consultation, de commandement et de contrôle de l’Otan (NATO Consultation, Command and Control Agency - NC3A), que le Comité militaire ont la responsabilité de sa mise en œuvre (6) : à cette fin, un concept d’opérations a été élaboré (7). Dans ce cadre, la NCIRC est mandatée pour prendre les mesures appropriées en cas d’attaque avérée. À l’heure actuelle, des rapports mensuels sont publiés par la NCIRC, décrivant les incidents ou attaques cybernétiques observés sur le réseau de l’Otan sous la forme de rapport d’incident. Les constituants de la politique adoptée sont classifiés, mais on peut imaginer que les missions attribuées au Centre d’excellence (CCD CoE), sont en pleine conformité avec la politique choisie (8) qui consiste à offrir des cyberdoctrines et de concepts connexes, à organiser des formations, des cours et des exercices pour les États membres de l’Otan, à procéder à la recherche et au développement des activités antagonistes, à étudier les attaques passées ou actuelles, à en tirer les leçons, et à fournir des conseils lors d’attaques en cours. L’Otan a également développé la capacité de protéger ses systèmes de communication sous l’égide de la NCSA.

Il reste 74 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

La Protection de l’infrastructure d’information critique (PIIC) par l’Otan

La PIIC par l’Union européenne

Quelles synergies entre l’Otan et l’UE ?

Conclusion

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.