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  • Revue n° 450 Janvier 1985
  • Birmanie : par-delà le rideau de bambou (I)

Birmanie : par-delà le rideau de bambou (I)

Richard Sola, « Birmanie : par-delà le rideau de bambou (I)  » Revue n° 450 Janvier 1985 - p. 101-116

La littérature sur le Sud-Est asiatique, la Chine ou le Japon, est extrêmement abondante, sauf pour ce qui concerne un pays qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'est replié sur lui-même et s'est enfermé « derrière un rideau de bambou » : la Birmanie. Ayant pu séjourner en Birmanie, parlant la langue, l'auteur a voulu dresser un tableau très complet de la situation de ce pays et poser, avec prudence, la question de son avenir.

Chef incontestable mais contesté de la République birmane depuis 1962, le général Ne Win décidait en octobre 1981 de mettre fin à ses fonctions de chef du gouvernement tout en conservant — par prudence — la présidence du Parti socialiste le BSP. Si ce « quasi-effacement » officiel a pu surprendre bien que la santé du président le laissât prévoir, le nouvel élu, San Yu, lui, fit mentir tous les pronostics quant à ses chances aux élections. Mais la Birmanie ne saurait être la Birmanie sans Ne Win tant il semble avoir imprégné la nation de sa marque depuis l’Indépendance. Situé stratégiquement dans la péninsule indochinoise avec une façade sur le golfe du Bengale, le pays est revenu sur le devant de la scène française avec le voyage à Paris de Ne Win en juillet 1984.

Le crépuscule d’un Soleil Radieux

« Nous ne devons pas traiter les non-birmans (qui vivent en Birmanie) de façon arrogante, sous le motif qu’ils viennent de l’étranger ou qu’ils sont nos « hôtes », mais nous devons réaliser qu’un jour ils ne feront qu’un avec nous et tous alors nous voyagerons sur le même bateau. » C’est par ces mots que le « Soleil Radieux » (nom de Ne Win) devait conclure le 8 octobre 1982 la 7e session du Comité central consacrée à la loi sur la citoyenneté et réunion préliminaire à la 3e session du parlement. Grand, massif, les traits décatis qui lui donnent cet air légèrement mollasse, le général n’est plus le fringant lieutenant-colonel d’autrefois, dont le nom était synonyme d’espoir. À l’instar des Ceaucescu, Kim Il Sung et Mao, Ne Win n’est plus que l’ombre de lui-même avec cette même tendance à la momification. Autrefois, proche des réalités populaires, aujourd’hui vieillard traqué par l’infarctus il vit en reclus sur sa presqu’île du Lac Inya, face au Sailing Club et à l’American Club, symboles insolents de la présence étrangère. En fait, Ne Win (1), de son vrai nom Shu Maung, est né le 24 mai 1911 à Paungdale, dans le district de Prome, dans le delta de l’Irrawaddy. D’une famille aisée, d’origine chinoise par son père, il poursuit des études à l’école nationale supérieure, puis pendant deux ans à l’université de Rangoun. « Collé » à son examen en 1931, il en gardera une défiance frustrée vis-à-vis des intellectuels (point commun d’ailleurs avec son alter ego Mao). Désœuvré dans un pays soumis par l’administration britannique à la dépendance des capitaux indiens, il ira de place en place pour gagner sa vie.

Très vite cependant, il collabore avec les membres d’une organisation nationaliste la « Dobama Asiayone » (Nous, la confédération birmane). Attiré par le métier des armes, il n’hésite pas avec 29 de ses camarades à partir en juillet 1941 pour l’île de Hainan afin d’y recevoir un entraînement militaire par les Japonais. C’est de cette époque que date son surnom de « Ne Win » (2). Entre-temps, la guerre a éclaté et son pays est rapidement envahi dès le 2 décembre 1941. Fidèle à une logique bien particulière mais toujours nationaliste, il revient en Birmanie comme officier de la nouvelle armée de l’indépendance (BIA). Alors qu’elle devient l’armée de défense, il est nommé major et dirige le 1er bataillon. Son irrésistible ascension le mène en 1943 au grade de colonel commandant de la zone n° 2, c’est-à-dire de tout le delta de Rangoun. Décidé à mener à son terme un processus d’indépendance longuement préparé, le gouvernement du président Ba Maw acceptera le 1er août 1943 l’intégration du pays dans la sphère de co-prospérité. Cependant, en marge de ce discours officiel, l’opposition se rallie, le 1er août 1944, au sein d’une même structure : la Ligue antifasciste pour la liberté du peuple (AFPFL). Un complot est fomenté, en liaison avec les Britanniques. L’armée pour l’indépendance de la Birmanie dirigée par Aung San et Ne Win quitte le 27 mars 1945 la garnison de la capitale et attaque les troupes japonaises. Dès ce moment-là, les événements se précipitent. Forts de leur victoire sur l’occupant japonais qu’ils ont utilisé à bon escient contre l’Anglais, mais désormais du côté des Alliés, les dirigeants birmans publient le 10 mars 1945 un « Livre Blanc » demandant à Londres leur indépendance. Cette indépendance est effective le 4 janvier 1948 après que la Birmanie se soit retirée quelques mois auparavant du Commonwealth.

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Plan de l'article

Le crépuscule d’un Soleil Radieux

Newinisme sans Lénine

À quoi bon se révolter ?

Pour une autarcie subventionnée

La guerre : un fardeau énorme

Espace vital ou nécessité nationale ?

 
 

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