Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 085 Octobre 1951
  • Les grands problèmes militaires - La crise de l'infanterie

Les grands problèmes militaires - La crise de l'infanterie

Ferdinand Otto Miksche, « Les grands problèmes militaires - La crise de l'infanterie  » Revue n° 085 Octobre 1951 - p. 251-271

Les divisions blindées constituent l’épine dorsale de la stratégie terrestre à notre époque. Elles percent le front de l’adversaire et s’enfoncent profondément sur ses arrières. Mais peuvent-elles dominer le champ de bataille pendant longtemps ou seulement d’une manière passagère ? Il faut qu’elles soient rapidement suivies par l’infanterie qui consolide les succès initiaux et défendent les gains réalisés. L’étroite collaboration entre les blindés et l’infanterie constitue donc une des conditions essentielles de la victoire.

Ce fut cette considération qui conduisit les Allemands à constituer, au cours de la dernière guerre, des « armées mécanisées » (Panzerarmee), combinaison de divisions blindées et de divisions d’infanterie portées, qui opérèrent sur les grands axes stratégiques des théâtres d’opérations. Leur rôle était de créer ce que Napoléon appela jadis « l’événement », c’est-à-dire le fait autour duquel se déroule l’ensemble d’une campagne. La masse — les armées d’infanterie normales — ont dû s’adapter aux opérations des armées mécanisées : masse de manœuvre. Comme nous l’avons dit, ce sont ces dernières qui, sur le champ de bataille moderne, tiennent le rôle principal ; cependant, la scène sera vide, l’action sans cohérence, si elles devaient opérer seules. Les armées blindées d’une part, les armées d’infanterie de l’autre sont, les unes et les autres, indispensables à la guerre, et le rôle des secondes est de remplir le temps et l’espace entre les opérations des premières.

La doctrine russe est fondée sur des considérations semblables. Par contre, à l’Ouest, on s’est trop habitué à penser uniquement en termes de mécanisation. On arrive ainsi à la croyance, extrêmement dangereuse, que des petites armées modernisées à l’extrême — appuyées par de puissantes flottes aériennes — sont capables à elles seules, grâce à leur grande mobilité stratégique, de vaincre des forces plus nombreuses mais moins bien équipées. Cette tendance tire peut-être son origine des caractères fondamentaux des deux grandes coalitions qui se trouvent en présence aujourd’hui dans le monde. L’Occident possède des industries puissantes et hautement développées, tandis que ses possibilités en potentiel humain sont relativement étroites. L’Orient, au contraire, jouit d’un excédent d’hommes, mais ses capacités productrices sont relativement réduites. Il n’est pas douteux qu’un conflit entre ces deux blocs n’aboutisse à un long duel entre potentiel humain d’une part et capacité de production de l’autre. Mais dans quelle mesure la supériorité technique peut-elle compenser l’infériorité numérique, ou la supériorité en hommes l’infériorité technique ? Personne ne peut répondre à cette question d’une façon précise. La vérité est que, malgré le développement moderne, les hommes et les machines sont également nécessaires sur les champs de bataille, qu’ils sont complémentaires, et que les hommes ne peuvent être remplacés par des engins que jusqu’à un certain point.

Il reste 93 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.