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  • Revue n° 467 Juillet 1986
  • Réflexions d'ingénieur sur la guerre (III)

Réflexions d'ingénieur sur la guerre (III)

Gilles Polycarpe, « Réflexions d'ingénieur sur la guerre (III)  » Revue n° 467 Juillet 1986 - p. 55-64

C’est encore Arnold Toynbee qui nous met en garde contre le caractère insidieux des guerres : « celles-ci n’apparaissent pas intolérables, jusqu’au moment où elles ont si bien pris à la gorge ceux qui s’y adonnent qu’ils ne peuvent plus échapper à son étreinte quand celle-ci est devenue mortelle ». Il voit dans ce schéma fatal une conséquence de la possibilité, pour les sociétés, de consacrer une part croissante de leurs ressources et de leurs énergies pour un usage militaire. Cette réflexion prend tout son sens avec l’arme nucléaire. Ne pas s’engager par hasard vers l’abîme, c’est bien là une leçon.

Or il semble bien que penser dans un même mouvement la guerre et la mort de la guerre, seuls des scientifiques au contact des problèmes de défense peuvent le faire de manière efficace. Quelques tendances me paraissent émerger. La dissuasion du faible au fort par un armement nucléaire crédible semble avoir encore de beaux jours devant elle : le rapport coût-efficacité du terrorisme nucléaire virtuel de dissuasion restera longtemps optimum pour une puissance moyenne indépendante. Le danger viendrait plutôt du fanatisme idéologique de quelques « grains de sable » refusant de jouer un jeu codifié par les pays développés. La peur devant les perspectives d’anéantissement de l’humanité suppose une homogénéité dans ce concept que bien des affrontements contemporains démentent. Dieu, celui de la guerre s’entend, n’est pas mort pour tout le monde ; le renouveau des intégrismes place désormais la sainte inquisition sur nos radars de veille…

Un autre point me paraît particulièrement important pour l’avenir : la saisie et le traitement des données sur les foyers potentiels ou avérés de confrontation. Des outils nouveaux pour l’information tactique et stratégique devront voir le jour. Des observatoires pluridisciplinaires analysant l’évolution des mentalités et des rapports de force seront de plus en plus vitaux. La manipulation de l’information atteindra, à mon sens, des sommets de raffinement. Il faudra en étudier scientifiquement les mécanismes et les effets. Bien plus, il s’agirait d’analyser les contradictions potentielles dans les systèmes de valeurs et les édifices sociaux pour en prévoir et en anticiper les évolutions. Des aides à la décision de très hautes performances seront sans doute requises. La surprise sera de plus en plus l’ennemi n° 1 à combattre. Les guerres futures se déchiffreront plus dans Hegel que dans Clausewitz, l’offensive et la défensive perdront totalement leurs définitions concrètes traditionnelles, et la lutte à mort, toujours valable, se réfugiera dans des attaques psychologiques perverses et meurtrières, dans des effets financiers plus que dans l’amoncellement des morts ; les compétences militaires pures seront englobées, dépassées, bien plus qu’autrefois, par une logique de type technique plus que par la technique.

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L’avenir de la guerre, ou les ingénieurs interpellés

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