Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 500 Juillet 1989
  • Le Maghreb sur l'échiquier méditerranéen

Le Maghreb sur l'échiquier méditerranéen

Hatem Ben Salem, « Le Maghreb sur l'échiquier méditerranéen  » Revue n° 500 Juillet 1989 - p. 111-124

L’auteur appelle notre attention sur l’importance, à tous points de vue, du Maghreb dans cette région méditerranéenne dont celui-ci occupe la face Sud, et ce au moment où précisément l’« union du Maghreb arabe » semble prendre réellement forme. Il insiste sur le caractère indispensable d’une alliance militaire solide pour forger cette entité et lui permettre de se faire entendre.

La Méditerranée, berceau de tant de civilisations ayant marqué l’histoire de l’humanité, a toujours été un objet de convoitise et, partant, une zone de turbulences et de conflits militaires. Pourtant, et jusqu’à l’avènement de l’ère nucléaire, cette mer a souvent été perçue comme un espace clos, « mare clausum », subdivisé en régions ou bassins. C’est ainsi qu’on a toujours considéré le goulet sicilo-tunisien (1) comme une sorte de frontière naturelle scindant cette mer millénaire en un bassin occidental, aujourd’hui dominé par la confrontation des intérêts Nord-Sud, et un bassin oriental véritable pouls des relations Est-Ouest. À cette coupure transversale se superpose une ligne longitudinale mettant face à face la sphère d’influence chrétienne au monde musulman. Cette propension à être considérée comme une mer aisément contrôlable, notamment sur le plan militaire grâce à l’étroitesse de ses portes d’accès (Gibraltar, Détroits turcs, canal de Suez) jalousement gardées, favorisera l’occultation du « sujet » méditerranéen par une tendance marquée à la globalisation croissante des problèmes sous l’impact d’une réflexion stratégique totale (2).

Cette option, qui a pour effet de minimiser l’importance stratégique de la Méditerranée et qui s’inspire du scénario de l’apocalypse nucléaire générale ou régionale, n’a jamais été prise en considération par les forces du Pacte de Varsovie. Celles-ci ont profité du désintérêt américain pour le bassin méditerranéen afin de renforcer leur flotte en multipliant leurs unités navales dans la région et en créant un déséquilibre des forces en leur faveur (3). La suppression en mars 1976 des facilités portuaires accordées aux Soviétiques par le président Sadate devait néanmoins atténuer cette situation défavorable aux États-Unis. Ces derniers ont repris peu à peu l’initiative diplomatique, consacrée, et de façon spectaculaire, par les accords de Camp David (4), mais également par le retour de la Grèce à l’OTAN en 1980 et par la reprise des ventes d’armes à la Turquie. L’Amérique va ainsi contrôler, par alliés interposés (Espagne, Italie, Turquie, Égypte, Maroc), toutes les portes d’accès à la Méditerranée. La décennie quatre-vingt verra, de surcroît, l’Administration Reagan consentir un important effort au profit de ses forces navales en Méditerranée par, d’une part la passation de commandes industrielles importantes visant à atteindre les 600 unités, et d’autre part en usant d’une diplomatie navale plus intense à partir de 1981, que ce soit au large du Liban ou dans le golfe de Syrte (5).

Qu’elles proviennent d’une source soviétique ou américaine, les statistiques montrent à l’évidence qu’en Méditerranée, la concentration de navires au kilomètre carré bat un record mondial, ce qui signifie que cette mer garde une importance stratégique de premier ordre non seulement pour les deux superpuissances mais également pour les autres « grands ». En effet, et à titre d’exemple, lors de l’exercice Dawn Patrol qui a engagé, en 1979, 85 unités appartenant à huit pays, les forces navales américaines ne représentaient que le tiers du total. Des puissances méditerranéennes (Espagne, France, Italie) secondent, sinon se substituent aux États-Unis (6). L’émergence de puissances riveraines, si elle n’est pas l’objet du hasard est, de toute manière, spécifique au bassin occidental. Ce genre de situation n’est, en effet, pas imaginable dans le bassin oriental, car l’équilibre des forces militaires (Turquie, Grèce, Syrie, Égypte) constitue un gage de sécurité et fait l’objet d’un modus vivendi entre l’URSS et les États-Unis. Tout autre est la situation dans le bassin occidental où l’apparente défaillance des pays du Sud, en l’occurrence le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye) favorise à, n’en pas douter, les puissances européennes citées et ne prélude pas, a priori, à un danger pour la paix en Méditerranée.

Il reste 87 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.