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  • Revue n° 591 Octobre 1997
  • Parmi les livres - Lucien Poirier, explication de textes

Parmi les livres - Lucien Poirier, explication de textes

Claude Le Borgne, « Parmi les livres - Lucien Poirier, explication de textes  » Revue n° 591 Octobre 1997 - p. 150-154

« Je dois tout à M. Ledentu ». Ainsi aurait pu commencer, à la façon des biographies exemplaires du siècle passé, la confession que Gérard Chaliand a arrachée à Lucien Poirier (1). Grand est le mérite du confesseur, lui-même expert en stratégie, et grande son habileté : la pertinence, voire l’impertinence, de ses questions nous livre, tel qu’en lui-même, Lucien Poirier. Comme l’on sait, cet homme est un auteur difficile. Comme l’on sait moins, c’est un auteur vertueux ; il se refuse à séduire, poursuit tenacement son approche de la vérité et le suive qui voudra. On disait athlètes de Dieu les Pères du désert toujours en quête de mortifications extrêmes ; Lucien Poirier est athlète de la stratégie, intransigeant sur la rigueur de sa propre pensée.

Poussé dans ses retranchements par son questionneur, Poirier reconnaît, non point ses torts, mais le bien-fondé de ses obscurités. C’est la chose stratégique, dont il a fait son objet, qui est en cause : « En ces matières, lire est un travail (...) Je ne souhaite que des lecteurs exigeants qui ont approché la stratégie d’assez près pour reconnaître sa complexité ». Son vœu a été exaucé : peu lu, il est porté aux nues par quelques disciples, souvent éminents, et beaucoup brocardé par le tout-venant. Il faut, si l’on veut situer Lucien Poirier, distinguer le stratège, qu’il n’est pas, et le stratégiste, qu’il est. Le premier, praticien, pense l’agir… et agit ; le second médite sur l’action. Scrutant les stratégies diverses que lui offre l’histoire, Poirier a, tout au long de son œuvre, tenté d’en établir la généalogie, tentative audacieuse puisqu’elle postule qu’il y a filiation, et progrès continûment poursuivi. Plus encore, il nourrit l’espoir de fonder une stratégique. Répondre à la question « comment fait-on pour faire ? », voilà le grand œuvre qu’il se propose. Je me souviens d’une confidence dont il m’a honoré. Comme je l’interrogeais sur la passion que je le voyais vouer à la stratégie : « La stratégie ? mais elle m’ennuie ! Ce qui m’intéresse, ajouta-t-il en se frappant le front, c’est ce qui se passe là-dedans ».

Quelque éthérée qu’apparaisse sa recherche, la stratégie est un domaine si flou qu’il faut bien que le chercheur circonscrive son objet, le simplifie, pour un peu lui impose sa logique. Première nécessité réductrice, la violence humaine est posée comme un fait de nature : « J’ai pris mon parti de la fonction déterminante de la violence armée dans l’histoire. Je ne me préoccupe ni de ses origines ni de ses causes et ne m’intéresse qu’à cette fonction et à ses modes opératoires ». Ainsi revendique-t-il comme un choix méthodologique la froideur que Chaliand, après d’autres, lui reproche. Seconde réduction, pour qu’il y ait stratégie, il faut que la force soit mise en œuvre par des acteurs identifiables, entités sociopolitiques habilitées à en découdre. Or voici que l’objet stratégique, longtemps asservi par politiques, stratèges et stratégistes, aujourd’hui résiste et se rebelle ; domaines et acteurs foisonnent, le stratégiste ne s’y reconnaît plus : « crise des fondements », dit Poirier.

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