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  • Revue n° 604 Décembre 1998
  • Quelle place pour la défense ? Avec quels moyens ?

Quelle place pour la défense ? Avec quels moyens ?

François Dufaux, « Quelle place pour la défense ? Avec quels moyens ?  » Revue n° 604 Décembre 1998 - p. 18-20

Lorsque l’amiral Denis m’a contacté sur l’objet de notre débat, je me suis demandé quelle contribution Sema Group pouvait apporter ? Certes, celui-ci fait des systèmes d’information dont les performances sont de plus en plus critiques pour l’efficacité opérationnelle des systèmes d’armes, mais nous ne sommes pas les mieux placés pour discuter des choix des armes stratégiques à faire en fonction de l’environnement mondial que nous trouverons demain et des budgets disponibles.

Par contre, étant un industriel des systèmes d’information, je me suis dit que la révolution de grande ampleur que vit le domaine de ces technologies pouvait apporter sa contribution à la résolution de ces problèmes budgétaires, sans sacrifier la qualité de service à fournir aux opérationnels.

En effet, le rôle important des technologies de l’information n’est plus à démontrer, ni dans la résolution des problèmes de réorganisation, ni dans l’amélioration des performances des entreprises, et donc pourquoi pas celles de la Défense avec un grand D ? Si l’information est mieux maîtrisée, on a besoin de moins d’équipements, de moins d’hommes et il y aura moins de pertes.

La défense est en effet une entreprise qui a une mission bien particulière, celle de protéger la nation, mais dans une contrainte budgétaire fixée, ce qui nous ramène, comme dans toute entreprise, à une discussion sur les coûts et niveaux de service. C’est le domaine typique d’application des technologies de l’information et c’est là que nous, Sema Group, pouvons apporter notre contribution d’industriel à la résolution de ces problèmes.

D’une façon générale dans l’industrie, en face de ceux-ci, que constatons-nous ? Nos clients se concentrent d’abord sur leur métier de base et abandonnent les tâches de soutien qu’ils confient à des partenaires plus efficaces parce que c’est leur métier de tous les jours et non pas occasionnel. Ils investissent énormément en systèmes, en réorganisation et en systèmes d’information pour mieux faire leur métier de base, en améliorant leur position compétitive.

Ces dernières années, les technologies de l’information ont diminué leurs coûts de façon considérable, atteignant le grand public ; abaissé les coûts des télécommunications ; introduit des produits standards de grande diffusion et des méthodes d’analyse et de réorganisation des processus.

Les organisations de la défense des différents pays occidentaux ont certes pris conscience de cette situation et commencé à utiliser des techniques et des produits civils pour faire fonctionner leurs organisations, mais le processus pourrait être, à mon sens, accéléré, afin de réduire de façon significative les coûts des opérations et de fonctionnement.

On pourrait ainsi suggérer que la défense se concentre sur son métier, c’est ce que les Britanniques appellent front line first ; de confier les activités de soutien aux industriels, car la sous-traitance des services permettrait de réduire considérablement les coûts, en informatique par exemple ; d’acheter différemment… d’abord sûrement les services, mais même les équipements.

Je vais être un peu provocateur, mais c’est un peu pour vous faire réagir.

Pourquoi posséder un équipement ? Pourquoi ne pas le louer, quand on en a besoin ? L’application de tels principes à des projets comme Trimilsatcom sont à encourager ; au lieu d’acquérir un satellite, on utilise un satellite.

Pourquoi avoir des transports de troupes et d’équipements ? Pourquoi ne pas louer les avions, les bateaux de transport ultra-rapides de la prochaine génération ?

Pourquoi faire soi-même la maintenance des avions et ne pas acheter le service ? Pourquoi même ne pas acheter la patrouille d’une zone sans être propriétaire du patrouilleur ?

Pourquoi ne pas utiliser l’initiative de financement privé, qui ne permet de payer qu’à la consommation ?

Enfin, j’ajouterai que les opérations elles-mêmes peuvent être grandement améliorées par les systèmes d’information.

Rien ne sert d’avoir 1 000 chars en budget dont 250 seulement fonctionnent. Il vaut mieux en avoir 500 dont 400 fonctionnent, ce qui est possible grâce aux nouveaux systèmes de logistique. Il en est de même pour les avions de combat, pour les systèmes de commandement, etc.

Au bout de tout cela, il y a une grande difficulté : l’emploi. Que ferons-nous de tous ces gens ? De plus, la plupart ont le statut de fonctionnaire. Il faut traiter ce problème, bien entendu, qui de toute façon ne résistera pas à la puissance de la contrainte économique.

La sous-traitance des services permettra aux personnes de trouver de nouveaux débouchés, plus larges, un nouvel avenir, au lieu de rester enfermées dans un objectif restreint. Dans tous les programmes de sous-traitance que Sema Group a faits, nous n’avons pas provoqué de licenciements, nous avons réemployé le personnel à des tâches différentes. Il y a des solutions quand on n’a pas peur du changement ; certains autres pays le font, pourquoi pas nous ? Leur défense n’est pas moins bonne que la nôtre, mais elle coûte sûrement moins cher, ce qui leur permet de se doter des armes dont ils ont besoin.

Toutes ces idées, ces propositions, conduisent à une collaboration très étroite entre les industriels et les états-majors, et, bien sûr, une DGA convaincue et elle-même affinée, mais nous pensons qu’il y a là quelques pistes qui peuvent résoudre une grande partie du problème posé. ♦

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