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  • Revue n° 604 Décembre 1998
  • Science et défense - Sciences et techniques de déminage

Science et défense - Sciences et techniques de déminage

Jacques Vermorel, « Science et défense - Sciences et techniques de déminage  » Revue n° 604 Décembre 1998 - p. 120-130

L'auteur, adjoint scientifique aux directeurs de l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis, nous apporte des informations très complètes sur le déminage, ses techniques, les études en cours, les évolutions prévisibles. Ce texte est en quelque sorte une mise à jour fort bienvenue de l’article du contrôleur général André Collet que nous avions publié dans notre numéro d’octobre 1991.

La mine tire son nom des galeries souterraines destinées à saper les bases des remparts des anciennes places fortes. Par analogie, les premières mines antichars étaient censées immobiliser, voire renverser les véhicules blindés. C’est la dernière guerre mondiale qui a réellement vu leur utilisation prendre une autre dimension : le monde militaire passe alors de la guerre de siège où les champs de mines servent de fortifications avancées, à celle de mouvement, où les mines doivent ralentir et gêner le mouvement des unités motorisées. Lors de ce conflit, elles ont été utilisées intensément : mines sous-marines pour bloquer l’accès aux ports ou les voies navigables, antichars pour ralentir les blindés, antipersonnel pour condamner des passages destinés aux troupes à pied, ou pour compléter et protéger un dispositif de mines antichars.

Une nouvelle utilisation des mines antipersonnel s’est généralisée depuis les trente dernières années : elles servent de moins en moins contre des objectifs militaires, et de plus en plus contre des populations civiles. Le faible prix de certaines mines produites industriellement (environ 10 dollars l’unité) permet de polluer des zones agricoles, des voies de communication, des abords d’agglomération. La mine antipersonnel devient ainsi une arme peu onéreuse et de portée politique qui sert à asphyxier ou à déstabiliser une région, une tribu, une faction.

C’est cette utilisation de moins en moins militaire des mines qui émeut les organismes humanitaires, puis, par ricochets successifs, les médias, l’opinion publique et les pouvoirs politiques : il en a résulté, de façon visible en 1997, l’attribution du Prix Nobel de la paix à Mme Williams, militante en faveur du bannissement total des mines antipersonnel, et l’élaboration de la Convention d’Ottawa qui vient d’être ratifiée par un grand nombre de pays (pratiquement tous ceux d’Europe occidentale), mais à l’exclusion de la Russie, de la Chine, et des États-Unis. Ce texte limite très fortement l’emploi des mines, en se basant sur la notion juridique « d’effets traumatisants excessifs ou frappant sans discrimination ». De façon plus discrète, mais sensible, les budgets affectés aux améliorations techniques des systèmes de déminage se sont accrus.

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Plan de l'article

Les antécédents

Les contraintes opérationnelles du déminage civil et militaire

L’état de l’art du déminage

Les études en cours

Neutralisation des mines : combustion ou détonation

Détection des mines

Les orientations prévisibles

Les besoins humanitaires et militaires sont les mêmes techniquement

Détection lointaine : un besoin essentiellement militaire

La détection rapprochée va bénéficier de courants d’innovation

Conclusion

 
 

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La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

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