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  • Revue n° 150 Août/Sept 1957
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Gibraltar

Henry Marchat, « Gibraltar  » Revue n° 150 Août/Sept 1957 - p. 1333-1346

Alors que de nombreux États européens sont affaiblis par des conflits coloniaux, l’Espagne tente de tirer son épingle du jeu afin de récupérer légitimement et pacifiquement Gibraltar, sous domination britannique depuis le XVIIIe siècle. Afin d’expliquer la complexité de la situation diplomatique en 1957, l’auteur revient sur le passé du « Roc », hautement symbolique et stratégique, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle Hitler pousse Franco (en vain) à l’intervention miliaire.

Le 21 novembre 1956, l’Espagne, qui, depuis son élection à l’organisation des Nations Unies, a déjà eu l’occasion d’intervenir dans le débat relatif à l’affaire de Suez, prend part, pour la première fois, à l’Assemblée générale annuelle. Son porte-parole est M. Martin Artajo, ministre des Affaires étrangères. Dans un passage de son discours il dénonce « la survivance des erreurs et des injustices que le cours du temps ne saurait faire disparaître, survivance qui porte en elle-même des facteurs de dangers et de troubles qui ternissent des amitiés susceptibles d’être plus franches, et qui entretiennent des conflits injustifiés dans un monde déjà chargé d’inquiétudes et de complications ». Plus loin, il déclare que « les positions dites stratégiques et leur occupation par les puissances du moment, qui se sont érigées elles-mêmes en police universelle, perdent leur dernière apparence de raison avec l’établissement du système de sécurité collective des Nations Unies complété par les accords militaires les pays au service du droit ». Plus loin encore, qu’« une fois disparues les apparences de raisons militaires par lesquelles on essayait de justifier l’usurpation de souveraineté accompagnée d’une flagrante violation du droit international, le réalisme le plus cru ne pourrait même pas, aujourd’hui, être invoqué pour justifier cet état de choses » (1).

Point n’était besoin pour M. Artajo d’avoir précisé que « la pointe de la péninsule ibérique offre l’exemple de l’une de ces survivances anachroniques » pour que tout le monde ait compris que l’Espagne avait voulu, dès la première occasion qui lui était offerte, porter à la tribune des Nations Unies, dans des termes propres à toucher les représentants des pays dit anticolonialistes, sa revendication sur Gibraltar. En s’empressant d’ajouter d’ailleurs que, « autant sur son droit imprescriptible et sur le souci de maintenir la paix et l’équilibre universels, le gouvernement espagnol compte sur le sens juridique, de l’autre partie pour résoudre par voie bilatérale ce conflit permanent sans se voir obligé de recourir aux Nations Unies pour trouver auprès d’elles l’appui moral et juridique qu’offrent les dispositions de la Charte ».

Laissant, éventuellement, aux collaborateurs plus qualifiés de la Revue le soin d’apprécier les considérations d’ordre militaire et stratégique de ce discours, nous nous contenterons ici de replacer la question de Gibraltar dans son cadre historique et diplomatique, et d’en retracer, du point de vue politique, les récents développements.

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