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  • Revue n° 667 Août/Sept 2004
  • De la dissuasion nationale, à la persuasion européenne

De la dissuasion nationale, à la persuasion européenne

SFEM, « De la dissuasion nationale, à la persuasion européenne  » Revue n° 667 Août/Sept 2004 - p. 59-71

L'examen de l'environnement stratégique conduit la Société française d'études militaires (SFEM) à suggérer que la France révise sa doctrine de dissuasion. Malgré des critiques plus ou moins fondées, celle-ci garde des vertus qui font que l'arme nucléaire contribue à la stabilisation du monde.
Dès lors qu'une révision est nécessaire, il apparaît opportun de proposer un concept apte à emporter l'adhésion de l'Europe. La SFEM propose le concept de persuasion.

La dissuasion nucléaire reste aujourd’hui l’un des fondements de la politique de défense de la France (1). Fruit d’un effort entamé dans les années 50, elle a été pensée pendant la guerre froide. Compte tenu des rapports de puissance de l’époque, la doctrine française reposait sur le concept du « faible au fort » destiné à dissuader une puissance majeure dans un jeu bipolaire. Aujourd’hui, le monde est multipolaire, et il devient difficile d’identifier l’adversaire que l’on veut dissuader. De plus, à l’heure où la France s’engage fermement dans la construction d’une défense européenne, la place de l’arme nucléaire reste à définir. Elle apparaît aujourd’hui comme un instrument essentiel de puissance des deux nations européennes qui la possèdent, et non pas comme un moyen contribuant à crédibiliser la défense de l’ensemble de l’Union (UE). Or, dans la perspective de l’introduction dans la Constitution européenne d’une clause de solidarité, il apparaît plus que probable qu’à terme l’Europe finisse par se doter d’une stratégie et des moyens conformes à son statut de puissance. Dès lors, cette situation nécessite de repenser la doctrine de la dissuasion. C’est à cet exercice périlleux que s’est livrée la Société française d’études militaires (SFEM).

Ainsi, l’examen de l’environnement stratégique actuel conduit à réviser une doctrine de dissuasion qui, si elle conserve certaines vertus, notamment conceptuelles, n’en souffre pas moins de grandes vulnérabilités, lesquelles devraient inciter la France à inscrire, dans un nouveau concept plus ambitieux et modernisé, le principe de possession de l’arme nucléaire.

Pourquoi remettre en cause la dissuasion ?

Le monde a changé

Le monde a connu depuis une décennie des évolutions géopolitiques considérables. La fin de la guerre froide a entraîné la disparition de la confrontation Est-Ouest. Avant ces événements, la logique de la dissuasion reposait sur un équilibre de la terreur de bloc à bloc. L’Europe de l’Ouest bénéficiait du parapluie nucléaire américain, qui satisfaisait pleinement les pays qui en bénéficiaient, à l’exception de la Grande-Bretagne et de la France qui estimèrent nécessaire de développer leur propre système national. La France est allée jusqu’à suggérer l’idée d’une dissuasion « tous azimuts » aboutissant au concept du « faible au fort ». Il n’en reste pas moins que ces deux nations étaient clairement agrégées au bloc occidental.

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Plan de l'article

Pourquoi remettre en cause la dissuasion ?

Le monde a changé

Des critiques de fond de la dissuasion

Moralement et juridiquement condamnable

Facteur d’instabilité

Inadaptée

Raisons politiques

La dissuasion garde des vertus…

Un peu d’histoire

L’avenir

Inscrire la dissuasion dans la stratégie européenne

Réécrire la dissuasion

Stratégie de persuasion

Trois modes d’action

Persuasion par les armes nucléaires

Persuasion par les forces conventionnelles

Combinaison de moyens militaires et civils

Pas de preemptive attack

Définir une politique de défense européenne

L’exemple iranien

 
 

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