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  • Revue n° 738 Mars 2011
  • États-Unis - Politique étrangère américaine

États-Unis - Politique étrangère américaine

Guillaume Rougé (de), « États-Unis - Politique étrangère américaine  » Revue n° 738 Mars 2011 - p. 101-103

La campagne pour les élections présidentielles de novembre 2012 est désormais lancée et, pour l’heure, ce sont le déficit et la dette publics qui tiennent lieu de principaux sujets d’affrontement. C’est donc par la question du budget de la défense, austère à plus d’un titre, que s’ouvre tout naturellement cette chronique, avant de passer en revue trois sujets qui nous semblent constituer les principales sources d’incertitude pour la politique étrangère américaine en 2011 et au-delà : la Chine, l’Afghanistan et le Moyen-Orient.

Budget de la défense

Les débats entourant le vote du budget, en particulier les positions de Robert Gates, témoignaient dès 2008 de la volonté d’assumer des choix stratégiques forts, en gérant au mieux l’affrontement entre le « complexe militaro-industriel » et le Congrès. Deux ans plus tard, sur fond de célébration des cinquante ans du discours d’adieu du président Eisenhower (17 janvier 1961) qui, le premier, mit en garde la nation contre les dérives potentielles dudit complexe militaro-industriel, il est difficile de tirer des leçons pour l’avenir, tant les chiffres et analyses font l’objet de diverses manipulations.

Une donnée semble toutefois indiscutable : le budget du DoD a doublé en une décade. Et les deux guerres d’Irak et d’Afghanistan pèseraient environ $ 160 milliards sur un total de $ 720 milliards en 2010. La coupe de $ 78 milliards sur cinq ans proposée par Robert Gates entraînerait en termes réels un ralentissement de l’augmentation, non une baisse du budget. Et ce, malgré la réduction attendue des coûts des deux guerres à l’horizon 2015. Le F22 de l’Air Force et l’Expeditionary Fighting Vehicle des Marines ont été touchés, suivant un destin comparable aux Future Combat Systems de l’Army et aux destroyers DDG-1000 de la Navy. Army et Marines pourraient également subir un retour de balancier, avec une réduction de 50 000 soldats pour la première, de 20 000 pour les seconds. Il faut également souligner le démantèlement du Joint Force Command, malgré le maintien d’environ la moitié des effectifs sous la pression des élus de Virginie.

Selon une étude du Center for Strategic and International Studies (CSIS), la part des contrats de produits et services est restée stable depuis 1999. Entre services toutefois, des évolutions importantes sont soulignées. Ainsi, la part de contrats du DoD consacrée à l’Air Force est passée en 2008 sous celle dédiée au « fourth estate » (les diverses agences du DoD), une première depuis la création de l’Air Force en 1947. Néanmoins, la tendance est repartie à la hausse pour cette dernière depuis 2009. L’analyse des besoins post-2015 (cf. le document « Technologies Horizon » de l’USAF) tend à confirmer de fortes ambitions et la revendication d’un rôle central dans l’adaptation des modèles doctrinaux aux interdépendances croissantes entre les différents « global commons ».

À court terme, l’administration s’en remet au bon vouloir de Gates, lui-même tributaire du vote des Républicains, qui restent profondément divisés, ce qui contribue à repousser le vote du budget 2011 (!) alors que celui de 2012 est en préparation. Le GOP (Grand Old Party) reste prisonnier d’une contradiction latente entre la volonté d’apparaître « strong on defense » et de stigmatiser la dette américaine comme principale menace pesant sur la sécurité nationale, faisant siennes les paroles de l’amiral Mullen, Chief of Staff, qui appelle les États-Unis à faire mieux avec moins, et à retrouver ainsi un sens des priorités et, tout bonnement, de la stratégie. Mais les élus Républicains doivent également gérer une contradiction de court terme entre la lutte acharnée menée contre les dépenses publiques et la volonté de préserver les bassins d’emplois dépendant du secteur de la défense dont ils ont la charge.

Ajoutons également que, quelle que soit l’issue concernant le budget du DoD, des dommages collatéraux sont à redouter au Département d’État : les Républicains pourraient notamment exercer des pressions sur l’aide au Pakistan ou la mise en œuvre de la QDDR. Mais les divisions du GOP risquent de perdurer sur le budget de la défense et de se cristalliser en une opposition entre les néo-conservateurs et les partisans de la Tea Party, laissant au milieu du gué des réalistes isolés.

Derrière ces querelles budgétaires et partisanes ressurgit un débat stratégique central à l’horizon 2015, et le problème fondamental qui a été soulevé dans ces pages il y a un an, celui du rapatriement-redéploiement de la puissance américaine et du pari d’une stratégie de partenariats dans un monde de puissances relatives trop vaste et trop complexe pour susciter l’émergence d’un G2 sino-américain.

Chine

La visite d’État du président chinois Hu Jintao en janvier dernier, une réussite au plan formel, n’a toutefois débouché sur aucune avancée significative dans ce qu’il est raisonnable d’appeler des « mesures de confiance » sino-américaines, faute de véritables coopérations. Les perspectives de dialogue militaire sont brouillées par les récentes annonces chinoises (missiles anti-navires, etc.) et l’épisode de l’essai d’un avion furtif réalisé durant la visite de Robert Gates début janvier 2011. Mais c’est au plan économique et financier que les malentendus restent pour l’heure les plus difficiles à surmonter. La « manipulation » de la monnaie chinoise, dénoncée par Tim Geithner en 2009 dès son arrivée à la tête du Trésor, a deux effets principaux sur le marché américain : une baisse de la demande de produits américains, moins compétitifs et une baisse des importations en provenance d’États susceptibles de réciprocité, comme le Mexique.

Afin de sortir de l’impasse, l’idée d’une ouverture accrue des échanges bilatéraux pourrait faire son chemin aux États-Unis, notamment en termes de technologies sensibles, compte tenu d’une concurrence accrue d’Europe ou d’Asie et des besoins d’investissements. Toutefois, réduire l’incertitude reste un préalable à de tels développements. À moins de deux ans d’une transition gouvernementale annoncée à Pékin et d’élections aux États-Unis, les esprits semblent bien loin d’un hypothétique G2.

Afghanistan

La Maison-Blanche s’emploie à maintenir la dynamique du surge décidé en 2009 et à conserver le soutien de l’opinion publique et des Alliés. Mais, là aussi, une profonde incertitude subsiste. Centcom a certes revendiqué des progrès notables dans les provinces du Sud du pays (Kandahar, Helmand), ainsi que dans la lutte contre les cadres des réseaux taliban.

Néanmoins, la stratégie militaire reste tributaire de progrès politiques que le volet civil du surge peine à engranger. D’une part, le nouveau Parlement issu des élections de septembre dernier – finalement mis en place en janvier 2011 au prix d’interminables tractations – décrédibilise un peu plus le président Karzai et surtout marginalise les Pashtouns, compliquant l’ouverture d’un dialogue avec les taliban. D’autre part, au-delà des lents progrès de « l’afghanisation » des forces de sécurité (police et armée) se posent la question du développement économique du pays et celle de son administration civile, sans lesquels le volet build (du triptyque « clear, hold and build ») risquerait de rester lettre morte.

2011 s’ouvre donc pour l’Afghanistan sur une note de pessimisme que les Républicains ont et auront tendance à alimenter jusqu’à 2012. Mais au fond, il en va ici de la « normalisation » de l’Afghanistan, et se poser la question en ces termes contribue, bon an mal an, à accepter et faire accepter la perspective d’un retrait militaire.

Moyen-Orient

Au jour où sont écrites ces lignes (2 février 2011), l’issue des soulèvements populaires du Moyen-Orient restait incertaine, en particulier en Égypte. Lorsque vous lirez cette chronique, selon que l’Égypte semble s’orienter vers un modèle turc, iranien ou pakistanais, il sera sans doute possible d’en tirer quelques leçons quant aux marges de manœuvre de la politique américaine au Moyen-Orient dans les deux années à venir. Pour l’heure, l’Administration Obama pourra regretter, et se voit déjà reprocher par ses opposants, de s’être prématurément impliquée dans le conflit israélo-palestinien, un pari à hauts risques, d’autant qu’il impliquait une confrontation publique et durable avec Israël sur la question des colonies.

Mais au cours de la campagne de 2012, ces événements pourraient susciter un regain d’intérêt et de passions pour un vieux débat mis sous le boisseau depuis quelque temps, celui de la place de la promotion de la démocratie dans la politique américaine. ♦

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