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  • Revue n° 741 Juin 2011
  • Proche-Orient - Le CCG à l’épreuve du printemps arabe

Proche-Orient - Le CCG à l’épreuve du printemps arabe

Khalifa Chater, « Proche-Orient - Le CCG à l’épreuve du printemps arabe  » Revue n° 741 Juin 2011 - p. 175-177

Le sommet de Riyad du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le 10 mai 2011, surprit les observateurs, en annonçant son élargissement, hors de son horizon. La réunion de concertation de ses dirigeants (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman et Bahreïn) devait évoquer les développements au Yémen, la situation en Libye et dans les autres pays arabes et la préoccupation quasi obsédante des relations avec l’Iran. En effet, la tension était vive entre le groupement régional et Téhéran depuis l’intervention des troupes de la force commune du Golfe à Bahreïn. Dépassant cet ordre du jour annoncé ou plutôt tirant ses conséquences et agissant dans son contexte, les dirigeants du CCG se sont déclarés favorables à une adhésion de la Jordanie et du Maroc à leur groupement régional. Est-ce que l’explication donnée, par son secrétaire général, Abdellatif Ziani, faisant valoir un rapprochement naturel, sinon une proximité entre les États les plus à l’Est et le Maroc, le plus à l’Ouest des pays arabes est convaincante ? Le refus d’accepter encore l’Irak et le Yémen, qui sont pourtant situés dans la région, atteste le caractère discriminatoire du processus entre les pays arabes. Par quoi expliquer alors ce choix de la Jordanie et du Maroc, qui s’allient au Golfe, un pays du Levant et un pays du Maghreb, c’est-à-dire de l’Occident de l’aire arabe ? La réponse ne se réfère pas à la géographie naturelle mais plutôt à la géopolitique et à la géostratégie. Elle traduit un repositionnement d’ensemble, en relation avec le contexte, c’est-à-dire aux mutations de l’aire arabe.

Cet élargissement est défini et célébré comme un « processus de responsabilisation et de consolidation », par Abdul Rahman Al-Zamil, chef du Centre du développement des exportations saoudiennes, qui l’explique par l’actuelle « instabilité du monde arabe » (Gulf in the media, Arab News, 13 mai 2011). Même thèse du quotidien palestinien radical, Al-Quds, paraissant à Londres, qui évoque une volonté de « contenir les agitations régionales » (selon son correspondant à Riyad, 11 mai 2011). On évoque volontiers la mutation du Conseil du Golfe, en « un club des rois arabes ». En réalité, les exigences d’une donne aussi complexe ne sauraient se limiter à l’aspect apparent de l’initiative, d’autant plus que les régimes diffèrent ; ils n’ont ni le même discours fondateur, ni les mêmes structures socio-économiques, ni les mêmes composantes démographiques, ni les mêmes assises populaires. S’agit-il plutôt d’une recherche de complémentarité ?

Des observateurs des pays du Golfe inscrivent ce projet d’élargissement dans le contexte du conflit avec l’Iran et évoquent « une réponse directe aux continuelles initiatives iraniennes de déstabiliser la région ». Nous préférons l’inscrire dans le cadre de la démarcation géopolitique, identifiant des rapports plutôt difficiles entre les acteurs locaux et régionaux, en relation avec l’Establishment américain. Faisant partie du groupe des États modérés, les pays du Golfe ont des relations conflictuelles avec l’Iran, la Syrie et les entités politiques (Hizb Allah et Hamas), inscrites dans leurs alliances. Or, les péripéties du printemps arabe ont provoqué des mutations significatives des rapports de force. La révolte syrienne a, certes, affaibli le clan radical. Mais la révolution égyptienne et le départ du président Moubarak, dont on remet en cause la politique étrangère, ont certainement affecté la mouvance modérée. L’élargissement s’expliquerait ainsi par un repositionnement, en relation avec la nouvelle conjoncture. La chute probable du président yéménite Salah risquerait d’ouvrir son environnement immédiat à l’inconnu et peut-être de dynamiser le mouvement de protestation dans la région.

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