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  • Revue n° 734 Novembre 2010
  • Géopolitique du conflit israélo-palestinien - Les hommes, la terre, l'eau

Géopolitique du conflit israélo-palestinien - Les hommes, la terre, l'eau

Marine Berthon, « Géopolitique du conflit israélo-palestinien - Les hommes, la terre, l'eau  » Revue n° 734 Novembre 2010 - p. 135-136
Auteur(s) de l'ouvrage : Jean-Marie Deblonde et Philippe Veyron Éditions Ellipses, 2009 ; 237 pages

Géopolitique du conflit israélo-palestinien - Les hommes, la terre, l'eau

Cet ouvrage traite du conflit israélo-palestinien depuis ses racines (fin du XIXe siècle) jusqu’à nos jours. Les auteurs s’intéressent tout d’abord à l’incompatibilité flagrante pour les Israéliens et les Palestiniens de vivre ensemble après trente ans de mandat britannique. L’immigration constante et la recherche de l’autonomie socio-économique des Juifs les ont amenés à créer une économie indépendante et parallèle. Le partage est impossible tant économiquement que stratégiquement, l’appropriation des eaux étant toujours en toile de fond du différend communautaire.

Les auteurs analysent ensuite la période allant du Plan britannique de 1936 au Plan de partage proposé par l’ONU en 1947. Les Juifs ont l’appui des Américains et les relations avec les Britanniques se détériorent. De plus, forts du traumatisme lié à la Shoah et de la compassion qui en découle, ils profitent du contexte international désormais favorable à leur cause. Israël impose graduellement sa supériorité et se donne l’État qui couronne sa construction humaine.

La proclamation unilatérale d’indépendance de Ben Gourion est un acte fondateur qui entraîne Israël à décliner le plan de partage à son avantage. Les auteurs insistent sur cet événement, point de rupture dans les négociations. Les Palestiniens, privés de terre et d’eau finissent par se retrouver dans une logique nationaliste. Mais l’utilisation trop fréquente du terrorisme les prive de l’apitoiement de la communauté internationale. On retrouve ici encore le problème de l’eau que les auteurs ont pris soin de maintenir à l’esprit du lecteur. En effet, négliger la question de l’eau et de la terre dans la compréhension des relations israélo-palestiniennes avant et après 1948 réduirait ce conflit à un simple conflit militaire.

La quatrième partie de l’ouvrage étudie les années 70 qui marquent la radicalisation des positions juives, palestiniennes et arabes, en particulier les conséquences territoriales de la guerre des Six Jours, ainsi que la guerre du Kippour de 1973. Ces années évoquent également le paradoxe d’une économie palestinienne ne pouvant vivre sans Israël. Quant au déni par Israël du droit des Palestiniens à leur propre terre et à l’eau dans l’entité palestinienne même, il déclenche une lente émergence internationale du « droit à un État palestinien ».

Dans la cinquième partie, l’accent est mis sur le poids démographique de la diaspora palestinienne, qui s’est accru sans progrès politique tangible cependant. Malgré le départ israélien, le blocus économique de Gaza ruine toute perspective. Le cadre international créé par les accords d’Oslo de 1993 visait à définir un territoire pour les Palestiniens. Car les maintenir dans la vexation, l’humiliation et l’infériorité constante génère une situation durablement bloquée, dont seul profite le Hamas, adepte du terrorisme. Désespéré, le peuple palestinien poursuit la stratégie de l’Intifada qui se révèle autodestructrice.

Enfin, les années 90 sont celles du renoncement palestinien à nombre de revendications. Le mur, une solution dans l’urgence, est finalement devenu une solution aux effets durables : les rancœurs sont exacerbées par la « Clôture de sécurité » et les fragilités palestiniennes sont exploitées par Israël dans « l’enfer de Gaza ». C’est dans ces conditions que les États-Unis tentent un pari risqué avec la rencontre d’Annapolis en 2007. La relance du processus de paix s’est faite avec des dirigeants juifs et palestiniens plus affaiblis que jamais, pris en otage par les extrêmes des deux camps. Le changement d’hommes amené par les victoires électorales de B. Obama et de B. Netanyahou laisse espérer une stratégie nouvelle.

Il existe une réelle difficulté à appréhender le conflit israélo-palestinien en raison du nombre important d’événements qui ont eu lieu. Sur le plan humain, la mémoire de la Shoah est l’un des ressorts clés depuis 1945 fondant et légitimant le retour des Juifs en Israël (Aliya). Quant aux Arabes d’Israël, ils connaissent une croissance qui modifiera à terme, de manière très profonde, l’équilibre des forces ; en effet, la ressource démographique est la seule capable d’équilibrer la puissance israélienne, incontestable et écrasante, sur le plan militaire, économique ou technologique. La seule issue pour sortir de la spirale d’échec dans laquelle s’enfoncent les négociations de paix correspond à une réelle sécularisation du droit international, c’est-à-dire la désacralisation de la terre, de l’eau et du peuple. ♦

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