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  • Revue n° 440 Février 1984
  • Institutions internationales - Un nouveau secrétaire général de l'Otan - Nouvelle crise à l'UNESCO

Institutions internationales - Un nouveau secrétaire général de l'Otan - Nouvelle crise à l'UNESCO

René Jacquot, « Institutions internationales - Un nouveau secrétaire général de l'Otan - Nouvelle crise à l'UNESCO  » Revue n° 440 Février 1984 - p. 141-144

L’année 1983 s’est terminée dans un climat d’incertitudes et de tensions, les premières aggravant les secondes. Prenant prétexte de l’arrivée en République fédérale d’Allemagne (RFA) des premiers éléments des Pershing, le gouvernement soviétique a mis fin aux 2 négociations qui se déroulaient à Genève, sur les euromissiles et sur les armements stratégiques, et à celle qui, à Vienne depuis 10 ans, avait pour objet une réduction « mutuelle et équilibrée » des forces classiques en Europe.

Dès l’arrivée de ces premiers éléments des Pershing, le ministre soviétique de la Défense, le maréchal Oustinov, a annoncé des mesures (augmentation du nombre des SS-20, installation de SS-21 en RFA et en Tchécoslovaquie, intensification de la présence de sous-marins à proximité des côtes américaines) qui rendent plus difficile la reprise d’un dialogue. Celui-ci devait pourtant s’amorcer à la mi-janvier 1984 à Stockholm, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence sur le désarmement décidée par les 35 pays participant à la Conférence de Madrid sur la sécurité et la coopération en Europe (prolongement de la Conférence d’Helsinki de juillet 1975). Mais, outre que cette mise en place des premiers Pershing a représenté un échec pour l’URSS, dont les menaces directes et les appels au « pacifisme » sont restés vains, les incertitudes qui entourent l’état de santé de M. Andropov accroissent les inquiétudes, dans la mesure où l’absence du « n° 1 » laisse le champ libre à des rivalités qui ne se résolvent pas dans la modération. Or, ceci survient au moment où la crise du Moyen-Orient se trouve affectée par un événement dont on ne peut encore mesurer la portée, la scission de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Face à ces tensions et à ces conflits, l’ONU est restée impuissante. Sans doute a-t-elle couvert de son pavillon le départ de Beyrouth de Yasser Arafat et de ses 4 000 fidèles, sans doute certains pensent-ils que les contingents de la « force multinationale d’interposition » pourraient être remplacés par des « casques bleus ». Mais on n’imagine pas que l’ONU puisse jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution globale, et, en pensant à l’alliance syro-soviétique, on doit se souvenir que, dans « Agir », Édouard Herriot écrivait en 1915 : « Qui possédera la Syrie surveillera tout l’Islam ».

Un nouveau secrétaire général de l’Otan

Lors de sa session traditionnelle de décembre 1983, du 8 au 11 décembre à Bruxelles, le Conseil de l’Atlantique Nord avait à étudier les conséquences de la suspension par l’URSS des négociations de Genève, et à désigner un nouveau secrétaire général de l’Otan pour succéder en juin prochain au néerlandais Joseph Luns, qui occupe ce poste depuis 1971. Depuis qu’à la Conférence de Lisbonne en février 1952, l’Otan a pris sa forme actuelle, elle n’a eu que 4 secrétaires généraux, le belge Paul-Henri Spaak, le néerlandais Dirk Stikker, l’italien Manlio Brosio et le néerlandais Joseph Luns. Par leurs origines nationales, ces hommes ne posaient aucun problème à l’Organisation. Or c’est un homme issu d’un « grand » pays qui a été élu, l’anglais Lord Carrington, célèbre pour avoir été l’artisan majeur de la prise du pont de Nimègue en mars 1945. Après avoir assumé des fonctions importantes dans la diplomatie britannique, il était secrétaire au Foreign Office lors de la guerre des Malouines. Il lui fut reproché de n’avoir pas prévu l’attaque argentine, mais une commission d’enquête parlementaire fit justice de cette accusation. Il commença sa carrière ministérielle avec Winston Churchill en 1952, et il n’a jamais caché sa fidélité à un atlantisme qui pousse Londres plus vers « le grand large » que vers l’Europe. Or, le secrétaire général de l’Otan a des responsabilités qui débordent largement du domaine administratif : il est l’animateur du Conseil atlantique, dont Paul-Henri Spaak voulait qu’il fût un creuset dans lequel se développerait la coopération entre les États-membres, dans tous les secteurs et dans toutes les parties du monde. L’Otan « avec Lord Carrington » ne sera pas exactement ce qu’elle était « avec Joseph Luns ».

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Un nouveau secrétaire général de l’Otan

Nouvelle crise à l’UNESCO

 
 

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