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  • Revue n° 134 Mars 1956
  • La science et la littérature soviétiques vues de Bonn

La science et la littérature soviétiques vues de Bonn

Maxime Mourin, « La science et la littérature soviétiques vues de Bonn  » Revue n° 134 Mars 1956 - p. 351-358

Les Allemands n’ont pas attendu d’être entrés à l’O.T.A.N. pour s’intéresser aux questions militaires soviétiques, mais leur intégration dans le système atlantique ne pouvait qu’accentuer leur souci d’information dans ce domaine. Le sommaire des revues spécialisées, les thèmes de discussions et de conférences dans les sections de sociétés d’anciens officiers, révèlent l’accroissement de cet intérêt. Tout en mettant l’accent sur la grande difficulté d’obtenir des renseignements sérieux et étendus sur tout ce qui concerne l’Armée russe, et en abordant néanmoins par toutes ses faces cette vaste question, on s’arrête davantage sur quelques aspects de celle-ci moins fréquemment traités dans la presse de grande information. Existe-t-il, par exemple, une doctrine militaire soviétique ? Quelle est-elle et quels sont ses moyens de diffusion et d’action ? Quelle influence exerce-t-elle sur la formation militaire des Allemands de la zone orientale ? Nous devons nous limiter ici aux considérations les plus dignes de remarque.

La doctrine militaire soviétique ne peut être qu’étroitement liée à l’immensité du territoire de l’U.R.S.S. et au chiffre imposant de sa population. Mais la notion de « masse », qui a de tout temps imprégné la pensée militaire russe, qui fait partie de la conscience historique de l’ancien Empire des tzars, conserve-t-elle toute sa portée ? Cette richesse relativement inépuisable en hommes, à laquelle aucune autre puissance ne peut en Europe opposer d’équivalent, reste incontestablement un facteur d’actualité, si l’on en croit l’estimation communément admise, assez approximative d’ailleurs, selon laquelle les forces soviétiques aujourd’hui sous les armes s’élèveraient à 5,7 millions d’hommes.

Mais ces troupes sont-elles toutes d’égale valeur, et quelles missions peut-on leur confier ? Une fois encore c’est tout le problème de la masse et de la qualité. La question n’est nouvelle ni pour les Allemands ni pour les Russes eux-mêmes. Elle s’est posée à tous les belligérants avant la fin de la première guerre mondiale et a été constamment présente à l’esprit des chefs militaires au cours de la seconde. Dans ses « Pensées d’un soldat », von Seeckt avait déjà résolument admis que « die Fureur der Nombre » touchait à sa fin, que la puissance industrielle allait prendre le pas sur la masse et qu’au-delà d’une certaine limite l’accroissement en nombre d’une armée diminuait, au lieu de l’accroître, son efficacité. Les nécessités de la manœuvre, les exigences croissantes dans le domaine de la rapidité, l’alourdissement de l’armement et de l’équipement, ne faisaient que davantage mettre en relief l’extrême difficulté de manier le « million d’hommes ». La masse « écrasait, accablait ». Une mobilisation totale, réduisant par ailleurs à l’excès les ressources industrielles et économiques du pays, n’était plus concevable que dans le cas d’une « levée en masse » destinée, dans des circonstances d’une gravité exceptionnelle, à fournir un étai provisoire à la véritable armée.

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