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  • Revue n° 084 Août/Sept 1951
  • Le Maréchal Pétain

Le Maréchal Pétain

Edmond Delage, « Le Maréchal Pétain  » Revue n° 084 Août/Sept 1951 - p. 210-211

Le dernier des maréchaux de France de la Grande Guerre s’est éteint dans sa quatre-vingt-seizième année, le 23 juillet dernier. Pour les anciens combattants de 1914-1918 le maréchal Pétain demeure le « vainqueur de Verdun » et l’un des chefs qui ont le plus contribué à la Victoire alliée, dans laquelle l’armée française eut une si large part et atteignit le faîte de la renommée. Nous évoquerons simplement ici ses heures de gloire incontestable : elles se confondent avec celles de l’armée française. C’est le 26 février 1916, au plus fort de l’attaque allemande contre Verdun, le jour même de la chute du fort de Douaumont, que le généralissime Joffre confie au général Pétain, qui s’était, notamment, distingué à la tête du 33e corps, le 9 mai 1915 à Carency, le commandement de l’armée chargée de la défense. Il renforce les unités, définit la position à tenir, obtient des renforts d’artillerie, organise les arrières, crée la « Voie sacrée » qui doit alimenter l’avant et lance un ordre du jour qui se termine par le mot fameux : « Courage, on les aura. »

Après l’échec de l’offensive d’avril 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises. Le moral des troupes est dangereusement ébranlé et des mutineries se produisent jusque dans les formations de première ligne. Pétain parcourt le front et les arrières : son prestige de vainqueur de Verdun et son sens de l’humain lui permettent de ramener, aux moindres frais, le calme dans les unités. C’est au titre de commandant en chef des armées françaises que son nom reste inséparable des victoires de 1917 et de 1918, quand furent brisés les assauts ennemis sur la Somme, en Champagne, dans l’Aisne, puis menées des attaques qui entraînèrent le succès final, après que le général Foch se vît confier la coordination suprême des armées alliées.

Le 6 août 1918, le général Pétain reçoit la Médaille militaire, la seule décoration qu’il aimait porter. Le 21 novembre 1918, Clemenceau, alors Président du Conseil, proposait au président de la République de l’élever à la dignité de Maréchal de France.

Entre les deux guerres, le maréchal Pétain fut considéré comme une de nos gloires nationales. Vénéré des anciens combattants, écouté des jeunes chefs militaires comme des hommes politiques, respecté par tous et jusqu’à l’étranger, il assume des rôles essentiels, soit comme vice-président du Conseil supérieur de la Guerre, soit comme Inspecteur général de l’armée en France et au Maroc, soit comme ministre de la Guerre, soit comme organisateur de la Défense aérienne du territoire, soit, enfin, comme ambassadeur en Espagne, ou encore comme membre de l’Académie française.

Il repose aujourd’hui dans le petit cimetière de l’île de Port-Joinville, à l’île d’Yeu. Peut-être dormira-t-il un jour, selon son vœu, à Douaumont, au milieu des défenseurs de Verdun. ♦

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