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  • Revue n° 086 Novembre 1951
  • Économique - Un nouveau palier des prix et des salaires

Économique - Un nouveau palier des prix et des salaires

Paul Coulbois, « Économique - Un nouveau palier des prix et des salaires  » Revue n° 086 Novembre 1951 - p. 455-458

Par décret du 8 septembre 1951, le gouvernement a augmenté le salaire minimum interprofessionnel garanti. Ce salaire représente, rappelons-le, le niveau au-dessous duquel aucun salarié ne peut être rémunéré. Il ne doit, en aucune manière, être considéré comme la base de la hiérarchie des rémunérations dans une profession. Malgré ce principe, formellement maintenu par le gouvernement, la fixation du salaire minimum le 23 août 1950 et sa modification le 24 mars 1951 ont entraîné des vagues de hausse générale des salaires. Les travailleurs se refusent en effet à laisser écraser la hiérarchie, et toute modification du salaire minimum provoque l’aménagement des conventions collectives existantes. Le même processus se déroule à l’heure actuelle, à la suite de la fixation du nouveau salaire minimum.

La hausse du salaire minimum est intervenue au début de septembre, pour compenser la hausse du coût de la vie qui s’était manifestée depuis le mois de mars. Quelle était l’ampleur de cette hausse ? Il est très difficile de le savoir. Une fois de plus il faut déplorer ici l’absence de données statistiques établies sur des bases à peu près incontestables, et qui permettraient des décisions rationnelles. L’incertitude est telle que la Commission supérieure des Conventions collectives, non seulement n’a pas établi de budget-type, mais encore n’a même pas pu chiffrer la hausse du coût de la vie entre mars et août 1951, alors qu’elle avait au mois de mars dernier avancé, avec quelque vraisemblance, le chiffre de 12,50 % comme représentant la hausse intervenue depuis le mois d’août. Les positions des organisations syndicales en présence se sont révélées, cette fois, irréductibles. Sur proposition de la CGT, les syndicats ouvriers ont demandé que le salaire minimum soit fixé à 23 600 francs pour Paris, contre 17 400 auparavant, soit une hausse considérable, de plus de 35 %. Les organisations patronales proposaient seulement 9,50 % en se fondant sur la hausse du budget-type telle qu’elle ressortait des travaux de l’Institut de statistiques (1). Si l’on consulte l’indice des prix à la consommation familiale à Paris (indice portant sur 213 articles) on constate, de mars à août 1951, une hausse de 6,1 % (indice 131,2 contre 123,6).

Telles étant les données du problème, le gouvernement a majoré le salaire minimum de 15 % environ en fixant le taux horaire pour Paris à 100 francs au lieu de 57. Par rapport au mois de mars, le pourcentage de hausse est, en fait, supérieur pour les salaires de province. En effet, un décret du 13 juin 1951 était venu réduire les abattements applicables aux salaires hors de la région parisienne. L’écart maximum entre les zones de salaires, qui avait été ramené de 20 à 18 % le 23 août 1950 et 15 % le 24 mars 1951, a été réduit le 13 juin 1951 à 13,50 % seulement. Pour les zones intermédiaires, les abattements ont été fixés aux trois quarts de ce qu’ils étaient auparavant. Ainsi, dans les zones où l’abattement théorique est de 18 % ou plus, il est ramené en pratique à 13,50 % ; dans la zone – 15 % il est, en fait, de 11,25 %, de 7,50 % dans la zone – 10 %, de 3,75 % dans la zone – 5 %. Cette mesure a été prise pour donner une satisfaction partielle aux salariés, qui demandaient la suppression des zones de salaires. Il en résulte que, dans la dernière zone, la hausse du salaire minimum depuis mars ressort à près de 17 %.

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France, économie, salaire minimum, inflation

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