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  • Revue n° 749 Avril 2012
  • Méditerranée - L’aire arabe : positionnements et repositionnements

Méditerranée - L’aire arabe : positionnements et repositionnements

Khalifa Chater, « Méditerranée - L’aire arabe : positionnements et repositionnements  » Revue n° 749 Avril 2012 - p. 135-137

La carte géopolitique récente dessine une démarcation entre la mouvance modérée, plus ou moins proche des États-Unis et, dans une moindre mesure, de l’Occident et une alliance radicale formée par l’Iran, la Syrie et les partis Hamas et Hizb Allah. Cet axe Téhéran-Damas bénéficie de la compréhension, sinon de la bienveillance de la Russie et de la Chine. Cette dichotomie géopolitique de la guerre froide et de la bipolarité qu’elle a établie dans l’aire arabe a été atténuée, relativisée, sinon remise en question, par la nouvelle conjoncture égyptienne, le nouveau statut de la Libye, reconnaissante du rôle décisif de l’Otan, du jeu de rôle du Qatar et de ses velléités de créer son réseau d’alliances. La présentation d’une résolution arabo-occidentale sur la Syrie, soumise au vote le 4 février, révèle le nouveau positionnement des acteurs du monde arabe. L’épreuve des faits a suscité, en effet, un repositionnement, dans le cadre du compromis du « congrès des amis de la Syrie » (Tunis, 24 février 2012). Mais est-ce que cette volonté de sauvegarder le statu quo, dans le cadre d’une recherche de consensus, peut résister au changement d’envergure, en train de s’accomplir dans l’ensemble de l’aire arabe ?

Les positionnements post-révolutionnaires

Il est dans la nature des choses, que la politique étrangère arabe subisse les effets des révolutions populaires qui opèrent un changement d’acteurs et mettent à l’ordre du jour de nouvelles approches. Certes la démarcation entre la mouvance modérée et l’alliance radicale perdure. Disons plutôt qu’elle est pour le moment en sursis, puisque le régime syrien est condamné à plus ou moins longue échéance. D’ailleurs, le contexte limite le champ d’action de Damas, préoccupée d’assurer sa survie. L’alliance modérée, renforcée par le repli syrien, doit prendre en ligne de compte la défection de l’Égypte, préoccupée par sa reconstruction et l’absentéisme de la Jordanie, mise à l’épreuve par la contestation intérieure et la peur des effets du Printemps arabe.

Délivrée de cette concurrence, l’Arabie saoudite fait valoir son statut de puissance régionale, alors que le Qatar engage une politique d’intervention ambitieuse, tous azimuts. Son jeu de rôle, fut inauguré par une politique de médiation, pour rapprocher les points de vue, sinon résoudre les conflits sur la scène arabo-musulmane. Qu’il suffise de rappeler, entre autres, les médiations du Qatar au Liban et au Soudan. Il est désormais investi, dans les révolutions arabes. Al-Jazira, sa télévision devait agir en softpower, servant de catalyseur à la colère des peuples. Elle a d’ailleurs mis en avant, dans le cadre de sa vision traditionnaliste, les leaderships intégristes et occulté volontiers les acteurs modernistes. Le Qatar n’a pas tardé à agir comme hardpower, jouant un rôle clef en Libye et prenant une position d’avant-garde dans la crise syrienne. Visitant la Tunisie, l’émir du Qatar a affirmé que son pays est « prêt à apporter son appui à tous les efforts de coopération interarabe » et a souligné à cet égard, que les pays de la région doivent saisir cette occasion historique qui s’offre à eux « pour créer un espace de complémentarité économique à l’instar de l’UE » (déclaration le 14 janvier lors de ses entretiens avec le Premier ministre tunisien). Cette ambition de leadership était renforcée par la concertation entre l’alim islamiste Youssef Qardhaoui, maître à penser d’Al-Jazira et les Frères musulmans qui viennent d’accéder au pouvoir. L’étroit partenariat établi entre le Qatar et la Tunisie s’expliquerait par la concertation entre le cheikh Qardhaoui et le chef du parti de la nahdha, Rached el-Gannouchi. Peut-on parler d’une « entente stable » entre deux régimes si éloignés et si différents socialement ? La réaction hostile de l’opinion tunisienne à l’invitation du chef Qatari à l’anniversaire de la chute du pouvoir de Ben Ali, le 14 janvier 2012, remet en question ce rapprochement. Le tête-à-tête tuniso-qatari trouve ses limites dans ce contexte, ne permettant pas à cette coopération d’être exclusive.

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Plan de l'article

Les positionnements post-révolutionnaires

La nouvelle démarcation géopolitique

Conclusion

 
 

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