Alors que notre société poursuit sa mutation vers un modèle de plus en plus numérisé et robotisé reposant sur une multitude d’objets connectés et de smart cities, l’impression 3D constitue un enjeu de défense pour les États. À titre d’exemple la NASA a envoyé une imprimante 3D dans l’Espace pour créer une Station spatiale internationale (cf. S. Loff).

Quant à la France, elle a pour projet d’utiliser cette technologie dans plusieurs domaines : industriel, économique, scientifique, social et sociétal. Le deuxième objectif inscrit dans la Revue stratégique de Défense et de Sécurité nationale de 2017 réside dans l’« entretien d’une ambition industrielle et technologique élevée » selon la ministre des Armées Florence Parly dans son avant-propos. Face aux objectifs d’efficacité et de rapidité tant économiques et qu’écologiques, l’impression 3D apparaît comme un vecteur d’innovation sur mesure.

L’avenir de cette nouvelle technique doit être étudié aussi bien pour les perspectives prometteuses qu’elle présente, que pour les éventuelles dérives de sa vulgarisation. Quels sont les avantages et les dangers de l’impression 3D pour la stratégie de défense française ?

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