L’Abkhazie a fait sécession de la Géorgie en 1992. Reconnu par très peu d’États hormis la Russie, le Venezuela et le Nicaragua, ce territoire d’environ 240 000 habitants a des relations diplomatiques et militaires avec la Syrie, autre inféodée de Moscou. La situation géographique du pays est intéressante et sert de plateforme militaire entre la Russie et la Syrie. La Géorgie abrite toujours un gouvernement abkhaze en exil, montrant ainsi qu’il s’agit d’un conflit gelé, sans réelle perspective de solution diplomatique à court terme.
Military and Diplomatic Relations Between Abkhazia and Syria (T 1163)
Abkhazia seceded from Georgia in 1992. Recognized by very few states apart from Russia, Venezuela and Nicaragua, this territory of approximately 240,000 inhabitants has diplomatic and military relations with Syria, another subservient of Moscow. The geographical location of the country is interesting and serves as a military platform between Russia and Syria. Georgia still hosts an Abkhaz government in exile, showing that this is a frozen conflict, with no real prospect of a diplomatic solution in the short term.
L’Abkhazie est un État partiellement reconnu par la Communauté internationale – Russie, Nicaragua (2008), Venezuela (2009), Nauru (2009), Syrie (2018) – dépendante politiquement de la Russie qui lui octroie 60 % de son budget national et de la Turquie qui reste, de manière informelle, le deuxième partenaire économique du territoire.
La récente reconnaissance diplomatique de l’Abkhazie par les autorités syriennes (2018) amène à une intensification des relations diplomatiques entre les leaders à Soukhoumi et de nouveaux partenaires – à l’image de la Corée du Nord – qui se penchent sur une éventuelle reconnaissance diplomatique de cette région de 240 000 habitants pour 8 660 km².
Aux relations bilatérales avec la Syrie s’est ajouté un projet de réouverture de l’aéroport de Soukhoumi qui proposera des vols directs vers Caracas, Managua (Nicaragua), Moscou et Damas, et permettra le transport de biens, de personnes et d’équipements militaires entre les autorités locales et les pays en question.
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