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  • Les métamorphoses de l'hybridité (T 1188)

Les métamorphoses de l'hybridité (T 1188)

Nicolas Farce, « Les métamorphoses de l'hybridité (T 1188)  », RDN, 15 juillet 2020 - 7 pages

Contrairement aux États-Unis ou à la France, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) et l’Union européenne (UE) ont largement développé dans leurs corpus stratégiques la notion d’hybridité, sous la forme de « guerre » ou de « menaces hybrides ». Cela s’explique par le fait que l’« hybridité » est en réalité une ressource politique au moins autant qu’un concept opérationnel. Elle crée un continuum entre emploi des moyens non militaires et militaires qui permet à l’Otan de remettre la force militaire en première ligne face à des menaces qui, en atténuant la limite entre la guerre et la paix, risquent de ne pas déclencher les mécanismes de défense collective. L’UE quant à elle utilise la notion d’hybridité pour réunir les préoccupations sécuritaires de ses membres au sein d’un seul et même concept, mais aussi pour s’inscrire dans la grille de lecture de l’Otan afin de compenser la faiblesse structurelle de sa défense. 

The Transformations of Hybridity (T 1188)

Unlike the United States or France, the North Atlantic Treaty Organization (NATO) and the European Union (EU) have largely developed the notion of hybridity in their strategic corpuses, in the form of “war” or “hybrid threats”. This is explained by the fact that "hybridity" is actually a political resource at least as much as an operational concept. It creates a continuum between the use of non-military and military means which enables NATO to put military force back in the front line in the face of threats which, by attenuating the boundary between war and peace, run the risk of not triggering the mechanisms of collective defense. The EU, for its part, uses the notion of hybridity to bring together the security concerns of its members within a single concept, but also to fit into NATO's reading grid in order to compensate for the weakness structure of its defense.

Les débats sur la guerre hybride se sont refroidis. En 2015, ce concept abondamment commenté obsédait la presse spécialisée ; il faisait même son entrée dans la doctrine militaire française (1). Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Le Pentagone a renoncé à en rédiger la doctrine (2) ; la France, elle, a choisi de ne recourir qu’une seule et unique fois à l’expression « menace hybride » dans sa Revue stratégique. L’hybridité semble avoir succombé à son procès en imprécision et n’est plus abordée qu’avec circonspection.

Pourtant, à rebours de cette tendance, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) et l’Union européenne (UE) continuent d’employer la dénomination « hybride » pour qualifier certains types de guerres ou de menaces ; plus, elles lui réservent une place de choix dans leur documentation stratégique. La notion d’hybridité s’est donc inscrite durablement dans le paysage stratégique occidental, en dépit d’une opposition importante quant à sa pertinence.

Comment expliquer l’intérêt que l’UE et l’Otan continuent de porter à la notion d’hybridité ?

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