Crées en 1964, les opérateurs du MACV-SOG ont accompagné les combattants anti-Vietminh dans les combats les plus durs de la guerre du Vietnam. Ils sont les précurseurs de ce que peut être la « guerre avec autrui » de nos jours.
Ce texte analyse le concept de "guerre avec autrui" dans le contexte des opérations militaires françaises contemporaines, en se concentrant sur l'utilisation de partenaires locaux ou "proxies" dans des zones de conflit comme le Sahel et le Moyen-Orient. L'approche française repose sur une stratégie qui évite l'engagement direct massif et privilégie l'assistance militaire opérationnelle, où les forces spéciales françaises forment, conseillent, et parfois accompagnent les forces locales au combat. Cette méthode réduit les coûts humains et financiers pour la France et répond à des impératifs politiques et sociétaux qui répugnent à l'idée de pertes en vies humaines françaises. Cependant, elle implique des défis comme l'instrumentalisation des partenariats par les forces locales pour leurs propres agendas et le risque de compétition entre nations pour attirer les partenaires les plus efficaces. En dépit des risques, ces opérations permettent aux forces spéciales françaises de maintenir leur expertise en guerre non conventionnelle tout en adaptant leurs méthodes à des contextes complexes et multilatéraux.
French Special Forces in "Wars with Others": Steering Intermediary Actors (T 1329)
traduis ce résumé en anglais
ChatGPT a dit :
ChatGPT
This text analyzes the concept of "war with others" in the context of contemporary French military operations, focusing on the use of local partners or "proxies" in conflict zones like the Sahel and the Middle East. The French approach relies on a strategy that avoids massive direct engagement and favors operational military assistance, where French special forces train, advise, and sometimes accompany local forces in combat. This method minimizes human and financial costs for France and addresses political and societal imperatives that are averse to the idea of French casualties. However, it involves challenges such as the instrumentalization of partnerships by local forces for their own agendas and the risk of competition among nations to attract the most effective partners. Despite the risks, these operations allow French special forces to maintain their expertise in unconventional warfare while adapting their methods to complex and multilateral contexts.
« Tuer son ennemi avec un sabre d’emprunt »
Tan Doaqi, 36 stratagèmes (– 436).
Les forces spéciales françaises sont engagées dans tous les combats sensibles actuels, de la bande sahélienne au Moyen-Orient. La nature de ces combats diffère d’une zone à une autre, certes, mais on constatera que les partenariats, c’est-à-dire le combat « main dans la main » avec des forces locales, se développent de façon exponentielle sur tous les théâtres, selon des logiques très variées. Outil fabuleux d’appréciation autonome de situation, ces derniers imposent de nouveaux défis aux forces spéciales françaises.
Écrire sur ce sujet, c’est tout d’abord essayer de comprendre ce qui pousse les échelons politiques et stratégiques à choisir ce mode d’action et prouver que les raisons financières ou sociologiques ne sont pas suffisantes pour justifier à elles seules le choix de ce type d’engagement. Par ailleurs, l’engagement des forces spéciales auprès de partenaires gouvernementaux ou non, revêt des formes tellement diverses que cet article sera aussi l’occasion d’essayer de remettre un peu de clarté dans une multitude de situations si diverses que les comparer pourrait tenir de la gageure. Toutefois, l’objectif principal reste de comprendre les dangers auxquels sont confrontés les échelons tactiques et opératifs engagés dans « le pilotage d’acteurs relais ».
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