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Alors que les accords de Vienne semblent bloqués sur le nucléaire iranien, l'ambassadeur Bertrand Besancenot analyse 3 scénarios qui composent le dilemme de l'absence d'accord sur cette question majeure pour la stabilité du Moyen-Orient.
Un Iran nucléaire ou une escalade régionale : le dilemme de l’absence d’accord à Vienne (T 1405)
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Alors que les accords de Vienne semblent bloqués sur le nucléaire iranien, l'ambassadeur Bertrand Besancenot analyse 3 scénarios qui composent le dilemme de l'absence d'accord sur cette question majeure pour la stabilité du Moyen-Orient.
La perspective d’une entente entre Washington et Téhéran s’éloignant de jour en jour, tandis que l’Iran se rapproche à grands pas de la quantité d’uranium enrichi nécessaire à la fabrication d’une bombe et que les États-Unis envisagent l’option militaire, à l’heure où ils ne jurent pourtant que par le désengagement, la question se pose s’il faut préférer un Iran nucléaire à un accord imparfait.
Les pourparlers de Vienne, au point mort depuis mars, se sont en effet révélés encore plus difficiles qu’attendu, non pas pour des raisons techniques – le document à signer est prêt depuis plusieurs mois – mais du fait des attitudes respectives des protagonistes. En témoignent le vote au conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) le 8 juin 2022 d’une résolution rappelant Téhéran à l’ordre pour son manque de coopération ou encore la déconnexion par l’Iran de plusieurs caméras de surveillance disposées sur ses sites nucléaires.
Plus généralement, l’Iran n’a pas cessé d’avoir recours à l’extension de son programme nucléaire comme levier dans les pourparlers. Selon le directeur de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, la République islamique dispose désormais de 43,1 kg d’uranium enrichi à 60 %. « Ce n’est qu’une question de temps », d’après lui, avant qu’elle n’accumule une quantité suffisante pour une bombe. Les États-Unis ont, de leur côté, refusé de jouer la carte de la désescalade, maintenu des sanctions extrêmement dures pour l’économie iranienne et donné un blanc-seing à Israël pour l’intensification de ses manœuvres dans le cadre de la guerre de l’ombre qui l’oppose à l’Iran avec notamment une spectaculaire série d’assassinats, en un laps de temps très court, de scientifiques nucléaires et d’officiers de haut rang parmi les Gardiens de la Révolution.
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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