Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Articles
  • L’Otan à l’est de l’Europe : quelques réflexions historiques (T 1428)

L’Otan à l’est de l’Europe : quelques réflexions historiques (T 1428)

Claude Franc, « L’Otan à l’est de l’Europe : quelques réflexions historiques (T 1428)  », RDN, 29 septembre 2022 - 4 pages

(© Adobe Stock)
(© Adobe Stock)

Face aux polémiques sur le rôle de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord aujourd'hui, l'historien militaire Claude Franc revient quelques années en arrière et analyse la façon dont s'est forgée l'opinion, dans les mentalités internationales, qui consiste à penser que l'Otan agirait en provocatrice sur la scène internationale. Une question un peu plus compliquée qu'il n'y paraît, qui s'est posée dès les années 1990.

 Depuis l’agression russe de l’Ukraine le 24 février dernier, l’argument de la responsabilité partielle de l’Otan dans les causes profondes de cette crise a souvent été avancé en s’appuyant, pour les tenants de cette thèse, sur son « agressivité » et notamment le non-respect de la parole donnée par le secrétaire d’État américain de l’époque, James Baker à Gorbatchev de ne pas étendre cette organisation à l’est de l’Europe, lors des négociations relatives à la réunification allemande.

Qu’en est-il exactement ?

Disons-le tout de suite, personne n’en sait rien, il n’existe aucune archive écrite sur le sujet et Mikhaïl Gorbatchev – le seul dirigeant russe puis soviétique depuis Pierre le Grand qui n’ait agressé aucun de ses voisins, il faut le souligner (1) – s’est bien gardé d’intervenir dans le débat ; il n’a ni démenti, ni confirmé. On en est donc réduit aux seules hypothèses et, en la matière, il convient de revenir à cette période du traité dit « 4+2 », signé à Moscou en octobre 1990. Son nom de « 4+2 » associe les Quatre vainqueurs de la guerre (Union soviétique, États-Unis, Royaume-Uni et France, tous anciens occupants du Reich qui avait capitulé) ainsi que les deux anciens États allemands recréés en 1949 et qui allaient fusionner. Dans les faits, il serait d’ailleurs plus juste de dire que l’ex-République démocratique allemande (RDA) allait se faire avaler par l’ex-République fédérale d’Allemagne (RFA).

Après avoir donné le feu vert d’ouverture du Mur de Berlin à Walter Ulbricht le 9 novembre 1989, Gorbatchev était parfaitement conscient que la question allemande, par sa réunification, allait se poser à brève échéance. Mais il tenait à la maintenir découplée de la profonde réforme du système soviétique et de son glacis européen, glasnost et perestroïka dans laquelle il s’était engagé. La désintégration de l’Union soviétique, telle qu’elle s’est produite en 1991, ne rentrait pas du tout dans les vues du dirigeant du Kremlin en 1990. Il s’est simplement attaché, avec un succès réel, à mettre un terme à la compétition entre les deux blocs, occidental et soviétique, c’est-à-dire mettre un terme à la guerre froide, en rendant effective et concrète la coexistence pacifique entre ces deux ensembles. La signature avec Ronald Reagan du traité Forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) – l’interdiction de ces armes, d’une portée de 500 à 5 000 kilomètres – un an avant la chute du Mur, allait dans ce sens et il comptait parachever ce projet en enterrant la question allemande par sa réunification. Pour Gorbatchev, la réunification allemande ne devait aucunement constituer le premier acte de la destruction du bloc de l’Est, mais bien au contraire, l’acte fondateur de la coexistence en bonne intelligence de deux blocs qui étaient destinés à perdurer, mais sans compétition entre eux.

Il reste 72 % de l'article à lire

La tribune a bien été ajoutée au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder aux tribunes

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.