Public Investment Fund of Saudi Arabia, via Wikimedia Commons
L'Ambassadeur Bertrand Besancenot fait le point sur le « Davos du désert » qui s'est tenu à la fin du mois d'octobre. Insistant sur le succès de l'événement, l'auteur précise que ce sommet était également centré sur les relations d'affaires entre les États-Unis et les États du Golfe, au-delà des récentes frictions américano-saoudiennes.
Le forum sur l’investissement (« Future Investment Initiative » – FII) qui s’est tenu à Riyad du 25 au 27 octobre derniers a été un franc succès, avec environ 7 000 participants. Bien organisé par Richard Attias, il a néanmoins connu quelques difficultés d’accréditation étant donné le nombre des inscrits et, par ailleurs, certains ont relevé une présence limitée des familles d’affaires saoudiennes. En revanche, les hommes d’affaires américains et chinois étaient particulièrement nombreux cette année.
La délégation française était conséquente en nombre (une cinquantaine) et en qualité ; elle a aussi activement participé aux débats. Les autorités saoudiennes ont cependant regretté en privé l’absence du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, retenu à Paris par le débat parlementaire sur le budget.
Le thème de cette 6e session du « Davos du désert » était très général : Investir dans l’humanité pour permettre un nouvel ordre international. L’accent a surtout été mis sur la crise énergétique et les tensions américano-saoudiennes.
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