Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Articles
  • Il y a 80 ans – Tulle et Oradour-sur-Glane, deux crimes de guerre de l’armée allemande – 8 et 9 juin 1944 (T 1609)

Il y a 80 ans – Tulle et Oradour-sur-Glane, deux crimes de guerre de l’armée allemande – 8 et 9 juin 1944 (T 1609)

Claude Franc, « Il y a 80 ans – Tulle et Oradour-sur-Glane, deux crimes de guerre de l’armée allemande – 8 et 9 juin 1944 (T 1609)  », RDN, 08 juin 2024 - 5 pages

© Keith Ellwood / Wikimedia commons via Flickr
© Keith Ellwood / Wikimedia commons via Flickr

Le massacre d'Oradour-sur-Glane et celui des pendus de Tulle ont eu lieu dans les premiers jours qui ont suivi le Débarquement en Normandie, il y a tout juste 80 ans. Le colonel Claude Franc revient, dans cet article, sur le contexte dans lequel ces crimes ont eu lieu, en pointant précisément la responsabilité du commandement allemand.

Le massacre d’Oradour-sur-Glane, comme l’affaire des pendus de Tulle, s’ils ont été perpétrés par la même grande unité, la 2e Panzer SS Das Reich, relevaient, en réalité, d’une logique de planification et d’exécution d’une politique de terreur à l’encontre de la population française, dont le commandement allemand à l’Ouest, le maréchal von Rundstedt, commandant l’OB West, porte l’entière et pleine responsabilité.

Fin mai 1944, en effet, le maréchal von Rundstedt, représentant emblématique de la tradition militaire prussienne puis allemande, commandant le théâtre occidental, transmet au général von Spültnagel, qui exerce les fonctions de Militär Befehls Haber in Frankreich, autre représentant de la vieille tradition militaire prussienne et, à ce titre, fortement impliqué dans la conjuration du 20 Juillet, ses directives relatives au maintien de l’ordre, dès lors que l’occurrence du débarquement allié en France se fait chaque jour plus prégnante. Il y spécifie que les grandes unités, en cours de remise en condition dans le Sud de la France, après une dure campagne d’hiver en Ukraine, devraient mettre sur pied des « colonnes » chargées de terroriser la population par des actions de représailles, dans les régions où les maquis se sont développés, notamment le Massif central. Stülpnagel endosse ces directives et les transmet à son niveau.

La légende du harcèlement des grandes unités allemandes par les maquis

Il convient de reconnaître que les mouvements opérationnels des unités allemandes, rameutées pour être dirigées vers la Normandie, s’ils ont souffert des destructions systématiques du réseau ferré français par ses propres agents dans le cadre d’un plan préétabli, le Plan « Vert », ou des actions particulièrement redoutables de l’aviation alliée disposant d’une maîtrise absolue de l’espace aérien français (1), n’ont, contrairement à une idée reçue, pratiquement pas eu à subir d’actions de harcèlement de la part des maquis dans les zones qu’elles étaient amenées à traverser. Et ceci pour une raison très simple, les maquis manquaient cruellement d’armement, aussi bien individuel que collectif, élément capital quand on veut créer un climat d’insécurité face à des unités blindées mécanisées, ou simplement motorisées. Ce n’est qu’au mois de juin, à l’issue du Débarquement après les demandes réitérées du général Koenig, commandant les Forces françaises de l’intérieur (FFI), au Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force (SHAEF), qu’Eisenhower, convaincu de l’appui que la Résistance intérieure pouvait apporter à ses opérations, consentit à armer 140 000 combattants, essentiellement par parachutages. C’est ce qui lui a fait écrire dans ses mémoires, Croisade en Europe, que l’action de la résistance française s’apparentait à celle d’une quinzaine de divisions. De fait, en août, dans le Midi de la France, en soutien de Dragoon, ce sont cinq divisions allemandes qui sont fixées par la Résistance, qui viennent s’ajouter à celles qui le sont dans les Alpes.

Il reste 78 % de l'article à lire

La tribune a bien été ajoutée au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder aux tribunes

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.